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Candidats : les recruteurs scrutent vos comptes Facebook et Instagram

Gestion de carrière -
18 juin 2018


Candidats : les recruteurs scrutent vos comptes Facebook et Instagram

A l’heure où on peut tout savoir sur tout le monde en deux clics, rechercher des informations sur un postulant est devenu une pratique courante chez bien des RH. Et leur terrain de chasse favori est souvent les réseaux sociaux, même non-professionnels. Voici ce qu’ils ne veulent surtout pas y trouver !  

 

Vous aimez bien faire votre petite enquête sur le recruteur qui vous a convoqué ? Sachez que vous n’êtes pas le seul à jouer à Sherlock Holmes ! Aujourd’hui, nombreux sont les RH qui utilisent le web pour en apprendre davantage sur les candidats. Selon une étude menée par le site Erecruit, neuf recruteurs sur dix regardent les réseaux sociaux d’un postulant, et plus de la moitié vont sur Facebook. Car vos comptes non-professionnels intéressent tout particulièrement votre futur employeur. 

 

Facebook, une mine d’informations 

Le plus gros réseau social mondial est évidemment prisé du recruteur. Là, il pourra y découvrir une facette très différente que celle que vous montrez sur LinkedIn. Sur Facebook, il va en premier regarder les photos, celles que vous avez partagé et celles sur lesquelles vous êtes taggé. Certains clichés, notamment de soirées bien arrosées, risquent de le refroidir. Si votre profil est public, il va également jeter un œil sur les posts que vous publiez ou les pages que vous likez. Veillez donc à modifier vos paramètres de confidentialité pour que seuls vos amis aient accès à ce que vous partagez. 

 

Twitter, Instagram, même combat

Si vous avez un compte Twitter avec votre nom complet, il est fort plausible que le RH aille y faire un petit tour. Là aussi, ne publiez rien de compromettant. Pareil pour Instagram, si vous voulez vraiment y mettre des photos funs, il est plus sage de faire un profil privé ou d’utiliser un pseudonyme. 

 

Fautes d’orthographe et propos déplacés 

Si, malgré tout, vous préférez gardez vos comptes publics, n’y partagez pas n’importe quoi. L’entreprise américaine Jobvite s’est penchée sur les publications les plus mal vues par les RH. Il s’agit de celles qui font référence aux drogues, aux armes, à l’alcool ou au sexe. Un futur recruteur sera aussi sensible à la façon dont vous vous exprimez : les posts bourrés de fautes d’orthographe et de gros mots risquent de vous nuire. Évitez aussi les opinions politiques ou religieuses trop tranchées, ainsi que les commentaires agressifs. Enfin, ne critiquez pas votre ancien patron et ne divulguez pas des informations professionnelles confidentielles sur le web. Sinon, vous risqueriez bien de dégoûter tout employeur potentiel !

 

Tirer parti des réseaux sociaux

Mais si les réseaux sociaux peuvent vous discréditer auprès d’un recruteur, ils peuvent aussi vous faire marquer des points. Si vous êtes graphiste, par exemple, ou si vous travaillez dans un domaine où le visuel a toute son importance, vous pourrez gagner en crédibilité en publiant vos travaux sur Instagram ou Facebook. Twitter peut aussi vous aider à impressionner un employeur. Si vous bossez dans la communication, les médias ou les RH, par exemple, vous pouvez utiliser ce réseau pour partager votre expertise et commenter intelligemment des posts qui vous intéressent. Il s’agit d’une technique de personnal branding qui vous aidera à devenir le candidat idéal.  

 

Soigner votre e-réputation est primordial. Car avouez qu’il serait dommage de louper le job de vos rêves à cause d’une photo prise lors d’une nuit de beuverie ! 

 


Christelle Genier


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