Compte-rendu du First Rezonance du 13 mars 2012
Business Angels - En période de gel, qui sont les anges gardiens des entrepreneurs ?
Création, financement, développement : Quel soutien pour les entreprises ?
La présentation de Raphaël Conz, adjoint chef d'unité de la Promotion économique du canton de Vaud, s'est déroulée en trois étapes. La première a consisté à commenter quelques résultats fournis par le Global Entrepreneurship Monitor. Organisée dans 59 pays représentant 52% de la population mondiale et 84% du produit national brut de notre planète, cette étude destinée à sonder l'entrepreneuriat se basait sur cinq critères : "attitudes entrepreneuriales et perceptions de l'entrepreneuriat", "activités entrepreneuriales", "ambitions entrepreneuriales", "conditions cadres pour entreprendre" et "l'entrepreneuriat et la crise financière 2008-2010." La Suisse y était classée parmi les pays économiquement orientés vers l'innovation.
La deuxième partie de l'exposé de Raphaël Conz a fait référence à une étude de la Banque Cantonale Vaudoise sur l'innovation, les start-up et l'entrepreneuriat en terres vaudoises à partir de données récoltées auprès d'organisations telles que Venturelab, Platinn, Genilem ou la Commission pour la technologie et l'innovation (CTI). L'occasion pour l'assistance d'apprendre par exemple que, durant la période allant de 2005 à 2008, la création de nouvelles entreprises a globalement progressé de 1,5% par an - + 3% dans le domaine de la technologie -. Le pourcentage est également doublé s'agissant de l'augmentation du nombre d'emplois (+ 3% et + 6%).
Le dernier volet de la présentation a mis en avant les mesures de soutien aux PME proposées dans le canton de Vaud, parmi lesquelles figurent notamment la CTI, certaines fondations dont la FIT (Fondation pour l'innovation technologique), des Business Angels privés - souvent d'anciens entrepreneurs passionnés -, les prestataires de coaching, les incubateurs et parcs technologiques et l'Etat de Vaud sous plusieurs formes.
La présentation de Raphaël Conz, adjoint chef d'unité de la Promotion économique du canton de Vaud, s'est déroulée en trois étapes. La première a consisté à commenter quelques résultats fournis par le Global Entrepreneurship Monitor. Organisée dans 59 pays représentant 52% de la population mondiale et 84% du produit national brut de notre planète, cette étude destinée à sonder l'entrepreneuriat se basait sur cinq critères : "attitudes entrepreneuriales et perceptions de l'entrepreneuriat", "activités entrepreneuriales", "ambitions entrepreneuriales", "conditions cadres pour entreprendre" et "l'entrepreneuriat et la crise financière 2008-2010." La Suisse y était classée parmi les pays économiquement orientés vers l'innovation.
La deuxième partie de l'exposé de Raphaël Conz a fait référence à une étude de la Banque Cantonale Vaudoise sur l'innovation, les start-up et l'entrepreneuriat en terres vaudoises à partir de données récoltées auprès d'organisations telles que Venturelab, Platinn, Genilem ou la Commission pour la technologie et l'innovation (CTI). L'occasion pour l'assistance d'apprendre par exemple que, durant la période allant de 2005 à 2008, la création de nouvelles entreprises a globalement progressé de 1,5% par an - + 3% dans le domaine de la technologie -. Le pourcentage est également doublé s'agissant de l'augmentation du nombre d'emplois (+ 3% et + 6%).
Le dernier volet de la présentation a mis en avant les mesures de soutien aux PME proposées dans le canton de Vaud, parmi lesquelles figurent notamment la CTI, certaines fondations dont la FIT (Fondation pour l'innovation technologique), des Business Angels privés - souvent d'anciens entrepreneurs passionnés -, les prestataires de coaching, les incubateurs et parcs technologiques et l'Etat de Vaud sous plusieurs formes.
Business Angels Switzerland, un club d'investisseurs avertis
Membre du comité et secrétariat général de cette association de 59 âmes, Frank Gerritzen a indiqué que les business angels viennent en aide aux sociétés suisses généralement entre le moment où l'entourage de l'entrepreneur s'est retiré et la naissance de l'intérêt des banques. Chaque membre verse une cotisation et participe à dix Dinner Meetings par an. Lors de ces soirées, trois entreprises sélectionnées ont 20 minutes pour se présenter.
Business Angels Switzerland a pour habitude de soutenir des projets innovants apportant une valeur ajoutée sur le marché. Mais d'autres critères entrent en ligne de compte pour obtenir leurs faveurs : le projet doit par exemple être viable face à la concurrence et les représentants de l'entreprise à l'écoute, prêts à travailler main dans la main avec les investisseurs. En d'autres termes, l'aspect humain joue un rôle primordial.
Membre du comité et secrétariat général de cette association de 59 âmes, Frank Gerritzen a indiqué que les business angels viennent en aide aux sociétés suisses généralement entre le moment où l'entourage de l'entrepreneur s'est retiré et la naissance de l'intérêt des banques. Chaque membre verse une cotisation et participe à dix Dinner Meetings par an. Lors de ces soirées, trois entreprises sélectionnées ont 20 minutes pour se présenter.
Business Angels Switzerland a pour habitude de soutenir des projets innovants apportant une valeur ajoutée sur le marché. Mais d'autres critères entrent en ligne de compte pour obtenir leurs faveurs : le projet doit par exemple être viable face à la concurrence et les représentants de l'entreprise à l'écoute, prêts à travailler main dans la main avec les investisseurs. En d'autres termes, l'aspect humain joue un rôle primordial.
Sans les business angels, ma start-up n'existerait pas !
Michael Dupertuis est CEO et co-fondateur d'Ecowizz, une société conceptrice de prises intelligentes visant à gérer la consommation d'électricité. Créée en 2009, la start-up a rapidement pu compter sur l'appui d'un gros client. Le gain du concours Venture Kick en 2010 lui a ensuite permis, au-delà de l'argent récolté, de gagner considérablement en notoriété et de séduire des business angels pour entrer dans la phase de commercialisation du produit. D'abord en Suisse romande puis outre Sarine (dès fin 2011) et à l'international en 2012.
Michael Dupertuis reconnaît l'apport crucial des business angels dans le cadre du développement de son entreprise. Peu au fait des aspects administratifs à maîtriser pour assurer la bonne marche du projet, le CEO d'Ecowizz a été coaché de manière poussée par ses anges gardiens, à tel point qu'il estime plus les avoir vu que ses parents et sa copine l'année dernière. "Il faut regarder au-delà de l'argent des business angels", a-t-il tenu à souligner.
Michael Dupertuis est CEO et co-fondateur d'Ecowizz, une société conceptrice de prises intelligentes visant à gérer la consommation d'électricité. Créée en 2009, la start-up a rapidement pu compter sur l'appui d'un gros client. Le gain du concours Venture Kick en 2010 lui a ensuite permis, au-delà de l'argent récolté, de gagner considérablement en notoriété et de séduire des business angels pour entrer dans la phase de commercialisation du produit. D'abord en Suisse romande puis outre Sarine (dès fin 2011) et à l'international en 2012.
Michael Dupertuis reconnaît l'apport crucial des business angels dans le cadre du développement de son entreprise. Peu au fait des aspects administratifs à maîtriser pour assurer la bonne marche du projet, le CEO d'Ecowizz a été coaché de manière poussée par ses anges gardiens, à tel point qu'il estime plus les avoir vu que ses parents et sa copine l'année dernière. "Il faut regarder au-delà de l'argent des business angels", a-t-il tenu à souligner.
Soutenir et accompagner les porteurs de projets qui contribuent à un monde durable
Fondée en 2008, Go Beyond est une association européenne de business angels dont les activités en Suisse sont partagées entre Genève, Lausanne et Zurich. André Delafontaine, dernier intervenant de la soirée, en est le COO (Chief Operating Officer).
En plus du financement de projets, Go Beyond propose 11 modules de formation et du consulting ayant trait aux stratégies portfolio.
Pour trouver grâce aux yeux des business angels de l'association, une formulation claire des caractéristiques du projet est requise. De même, une certaine proximité géographique s'impose car "un mariage pendant cinq à sept ans" est en jeu. "Michael - ndr. Michael Dupertuis - est actuellement en pourparlers avec deux groupes d'investisseurs. Nous l'avons vu pour la première fois en juillet et allons prendre notre décision en avril de cette année", a indiqué André Delafontaine. Preuve que la manne financière des business angels - Go Beyond accorde des montants allant de 100 000 à 2 millions d'euros - ne s'obtient pas en claquant des doigts.
Fondée en 2008, Go Beyond est une association européenne de business angels dont les activités en Suisse sont partagées entre Genève, Lausanne et Zurich. André Delafontaine, dernier intervenant de la soirée, en est le COO (Chief Operating Officer).
En plus du financement de projets, Go Beyond propose 11 modules de formation et du consulting ayant trait aux stratégies portfolio.
Pour trouver grâce aux yeux des business angels de l'association, une formulation claire des caractéristiques du projet est requise. De même, une certaine proximité géographique s'impose car "un mariage pendant cinq à sept ans" est en jeu. "Michael - ndr. Michael Dupertuis - est actuellement en pourparlers avec deux groupes d'investisseurs. Nous l'avons vu pour la première fois en juillet et allons prendre notre décision en avril de cette année", a indiqué André Delafontaine. Preuve que la manne financière des business angels - Go Beyond accorde des montants allant de 100 000 à 2 millions d'euros - ne s'obtient pas en claquant des doigts.
LP
