L'assemblée des délégués de suissetec a eu lieu vendredi 17 juin dernier à Schaan, au Liechtenstein. Secrétaire romand pour l'association, Freddy Moret revient sur les défis qui attendent la technique du bâtiment en matière énergétique.
"Un énorme potentiel sommeille dans la technique du bâtiment: le chauffage et les installations des maisons absorbent près de 50% de l'ensemble de la consommation énergétique suisse", peut-on lire dans le communiqué de presse consécutif à l'assemblée.
"Il y a beaucoup à faire, par exemple en ce qui concerne l'isolation et pour améliorer l'efficacité énergétique, car l'énergie non consommée est la première source de "production d'énergie." Par ailleurs, les énergies renouvelables et le gaz sont en plein boom", précise Freddy Moret.
Une adaptation des anciennes installations est nécessaire, d'autant plus que des lois entendent favoriser cette évolution. "Il y a désormais la norme Minergie et certaines lois cantonales demandent qu'un ratio d'énergies renouvelables de l'ordre de 20 à 30% soit respecté", indique Freddy Moret.
Parmi les améliorations susceptible de diminuer de manière conséquente les pertes énergétiques, citons le remplacement des chauffages électriques par des pompes à chaleur, la récupération de chaleur à partir des eaux usées (douche, salle de bains, etc.) ou encore une régulation du chauffage selon le comportement de l'utilisateur.
Pour accompagner la nouvelle orientation prise par le secteur, des offres de formation continue ont été mises en place mais le risque de tomber sur des prestataires incompétents existe tout de même pour d'autres raisons : "Le marché est tellement porteur qu'il incite des charlatans à s'improviser spécialistes du domaine."
Les perspectives sont là, c'est indéniable. Malgré tout, les collaborateurs ne se pressent pas au portillon. "Le potentiel est immense mais certaines entreprises se plaignent déjà d'un manque de main d'oeuvre qualifiée", déplore le secrétaire romand de suissetec. Ce désamour serait notamment dû à l'image négative dont pâtissent les professions de la technique du bâtiment. "Les élèves à l'orientation scientifique n'optent pas souvent pour une formation duale, pourtant les métiers de nos branches sont beaucoup plus techniques que l'on pense", informe Freddy Moret.
Afin de redorer le blason du secteur, une vaste campagne a été menée l'année dernière et devrait être reconduite en 2012. Sans parler de la promotion faite lors des salons des métiers. "Nous attendons beaucoup des décisions politiques au niveau cantonal, à l'image de Neuchâtel, qui a décidé de pousser le dual. Nous songeons également à revoir les dénominations des métiers dans le but de les rendre plus attrayants", conclut Freddy Moret.
LP
"Il y a beaucoup à faire, par exemple en ce qui concerne l'isolation et pour améliorer l'efficacité énergétique, car l'énergie non consommée est la première source de "production d'énergie."
Une adaptation des anciennes installations est nécessaire, d'autant plus que des lois entendent favoriser cette évolution. "Il y a désormais la norme Minergie et certaines lois cantonales demandent qu'un ratio d'énergies renouvelables de l'ordre de 20 à 30% soit respecté", indique Freddy Moret.
Parmi les améliorations susceptible de diminuer de manière conséquente les pertes énergétiques, citons le remplacement des chauffages électriques par des pompes à chaleur, la récupération de chaleur à partir des eaux usées (douche, salle de bains, etc.) ou encore une régulation du chauffage selon le comportement de l'utilisateur.
Pour accompagner la nouvelle orientation prise par le secteur, des offres de formation continue ont été mises en place mais le risque de tomber sur des prestataires incompétents existe tout de même pour d'autres raisons : "Le marché est tellement porteur qu'il incite des charlatans à s'improviser spécialistes du domaine."
Les perspectives sont là, c'est indéniable. Malgré tout, les collaborateurs ne se pressent pas au portillon. "Le potentiel est immense mais certaines entreprises se plaignent déjà d'un manque de main d'oeuvre qualifiée", déplore le secrétaire romand de suissetec. Ce désamour serait notamment dû à l'image négative dont pâtissent les professions de la technique du bâtiment. "Les élèves à l'orientation scientifique n'optent pas souvent pour une formation duale, pourtant les métiers de nos branches sont beaucoup plus techniques que l'on pense", informe Freddy Moret.
Afin de redorer le blason du secteur, une vaste campagne a été menée l'année dernière et devrait être reconduite en 2012. Sans parler de la promotion faite lors des salons des métiers. "Nous attendons beaucoup des décisions politiques au niveau cantonal, à l'image de Neuchâtel, qui a décidé de pousser le dual. Nous songeons également à revoir les dénominations des métiers dans le but de les rendre plus attrayants", conclut Freddy Moret.
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