L'Administration fédérale des douanes compte environ 4500 collaborateurs - 2500 dans la partie civile, 2000 dans le Corps suisse des gardes-frontière- rompus à des tâches variées. Mais on n'y entre pas comme dans un moulin.
"Lorsque nous recrutons, il y a toujours assez de monde qui postule mais peu d'élus. Nous voulons engager du personnel à la hauteur des attentes et besoins de la population", indique Michel Bachar, attaché de communication du IIIe arrondissement de l'Administration fédérale des douanes. A ce propos, le porte-parole déplore le manque de sérieux et la mauvaise préparation de certains candidats. "Il ne s'agit pas d'un camp d'été or on voit des fois des jeunes gens arriver en t-shirt et tongs à l'entretien d'embauche. Par ailleurs, le français pêche. Il est pourtant primordial de le maîtriser pour écrire les rapports et autres documents à remplir dans le cadre de son travail."
"Lorsque nous recrutons, il y a toujours assez de monde qui postule mais peu d'élus. Nous voulons engager du personnel à la hauteur des attentes et besoins de la population", indique Michel Bachar, attaché de communication du IIIe arrondissement de l'Administration fédérale des douanes. A ce propos, le porte-parole déplore le manque de sérieux et la mauvaise préparation de certains candidats. "Il ne s'agit pas d'un camp d'été or on voit des fois des jeunes gens arriver en t-shirt et tongs à l'entretien d'embauche. Par ailleurs, le français pêche. Il est pourtant primordial de le maîtriser pour écrire les rapports et autres documents à remplir dans le cadre de son travail."
Les compétences techniques ne sont toutefois pas la seule composante de l'évaluation. En fonction de l'affectation, des qualités humaines telles que "flexibilité d'esprit", "capacité de réaction" ou "pouvoir de persuasion" seront demandées. "La globalité du profil est prise en compte. Si certains résultats sont insuffisants mais que l'on décèle un potentiel intéressant, on y va. Parfois, on se plante et la personne est renvoyée après deux ou trois mois. Le recrutement donne beaucoup de travail. Nous sommes comme des chercheurs d'or à la recherche de pépites", décrit Michel Bachar.
Les tâches de l'Administration fédérale des douanes se déclinent en deux axes : sécurité intérieur et économie. Le premier cité englobe la "lutte contre les opérations illégales" (criminalité, migration illégale, contrebande, etc.), la "protection de la population et de l'environnement" (contrôle des denrées alimentaires et métaux précieux, protection des animaux, etc.) et la "sécurité dans l'espace public" (contrôle du trafic de matériel de guerre et d'armes, etc.).
Les tâches économiques regroupent la "protection et le contrôle" (surveillance de l'importation et de l'exportation de certaines marchandises, protection des marques et des droits d'auteur, etc.), la "perception de la redevance" (droits de douane, impôts sur les huiles minérales, les automobiles, le tabac et la bière, etc.), "diverses prestations de service" (statistique du commerce extérieur et du trafic de transit, etc.) et "coopération avec des autorités et organisations étrangères."
A propos du dernier point, Michel Bachar spécifie que "certains collaborateurs partent dans d'autres pays en tant que spécialistes des visas. D'autres vont se former six mois en Suède pour apprendre l'anglais puis participent à des missions de l'ONU, au Kosovo par exemple. Des spécialistes en fraude de documents ou de douane sont également sollicités hors de nos frontières." Il mentionne également les opérations Tiger -vols de protection aérienne- et Fox -vérification des bagages d'avions de compagnies étrangères atterrissant sur sol suisse.
LP
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