Dans un article paru aujourd'hui, le quotidien 20 minutes expose les conséquences encourues par les jeunes diplômés si le projet de loi de la Confédération visant à augmenter le délai d'attente avant qu'ils ne touchent le chômage venait à être accepté.
Actuellement, les jeunes diplômés n'ayant pas réussi à décrocher de premier emploi peuvent bénéficier de l'assurance chômage, moyennant une période d'attente de cinq ou dix jours. Avec le nouveau projet de loi, ce délai devrait s'étendre à 260 jours ce qui équivaudrait, si l'on prend en compte les week-ends, à près d'une année durant laquelle ils ne recevraient pas un centime. Selon Gaëtan Nanchen, secrétaire général de la Fédération des associations d'étudiants de l'UNIL interrogé par 20 minutes, cette volonté de modifier la loi serait motivée par l'idée selon laquelle de nombreux étudiants vivent encore chez leurs parents. Une notion qu'il dément en argumentant que les statistiques prouvent le contraire.
A terme, le projet proposé par la Confédération vise à contracter les dépenses et à augmenter les recettes, l'assurance chômage ayant actuellement une dette de 5 milliards de francs.
