Les résultats d'une étude réalisée tous les cinq ans par l'Office fédéral de la statistique (OFS) révèlent que 39% des personnes en emploi sont exposées à au moins trois risques physiques. La Quatrième enquête européenne sur les conditions du travail, effectuée en 2005, répartit ce type de risques en trois groupes :
- Les risques ergonomiques (positions pénibles, vibrations, etc.)
- Les risques biologiques, chimiques et de radiation (respiration de fumées, manipulation de produits chimiques, etc.)
- Les risques ambiants et environnementaux (bruit, températures extrêmes, etc.)
- Les risques biologiques, chimiques et de radiation (respiration de fumées, manipulation de produits chimiques, etc.)
- Les risques ambiants et environnementaux (bruit, températures extrêmes, etc.)
Les personnes salariées sondées -des hommes et des femmes âgés de 25 à 64 ans et ayant un taux d'activité d'au moins 20%- endurant trois risques physiques ont majoritairement déclaré souffrir de fortes douleurs au dos, aux membres, aux articulations ou au mains.
Parallèlement, 35% des travailleurs participants à l'étude disaient être à la merci de trois risques psychosociaux. La classification de Karasek* est la plus souvent retenue dans ce domaine. Elle distingue :
Parallèlement, 35% des travailleurs participants à l'étude disaient être à la merci de trois risques psychosociaux. La classification de Karasek* est la plus souvent retenue dans ce domaine. Elle distingue :
- La demande psychologique (quantité de travail, intensité, etc.)
- La latitude décisionnelle (marge de manoeuvre, développement des compétences, etc.)
- Le soutien social (en l'occurrence, celui des collègues ou des supérieurs)
- La latitude décisionnelle (marge de manoeuvre, développement des compétences, etc.)
- Le soutien social (en l'occurrence, celui des collègues ou des supérieurs)
Autre chiffre articulé : 17% des sondés se sentent menacés par trois risques physiques et trois risques psychosociaux.
L'étude s'est également adressée à des chômeurs, dont 32% s'estimaient être en mauvaise santé. Ce résultat est cinq fois plus important que pour les personnes en emploi et ne craignant pas pour leur place (6%). Près de la moitié des personnes au chômage donnaient des signes de détresse psychologique (47%), contre 13% parmi les salariés.
Les réalisateurs de l'enquête suisse sur la santé et les conditions de travail 2007 tiennent à préciser que deux processus peuvent expliquer la corrélation chômage (voire insécurité de l'emploi) - santé défectueuse :
L'étude s'est également adressée à des chômeurs, dont 32% s'estimaient être en mauvaise santé. Ce résultat est cinq fois plus important que pour les personnes en emploi et ne craignant pas pour leur place (6%). Près de la moitié des personnes au chômage donnaient des signes de détresse psychologique (47%), contre 13% parmi les salariés.
Les réalisateurs de l'enquête suisse sur la santé et les conditions de travail 2007 tiennent à préciser que deux processus peuvent expliquer la corrélation chômage (voire insécurité de l'emploi) - santé défectueuse :
-La dégradation de l'état de santé est causée par la perte de l'emploi
-La mauvaise santé du salarié a été la cause de son licenciement
* KARASEK R. & THEORELL T. (1990): Healthy work. Stress, productivity and the reconstruction of working life, Basic Books.
-La mauvaise santé du salarié a été la cause de son licenciement
* KARASEK R. & THEORELL T. (1990): Healthy work. Stress, productivity and the reconstruction of working life, Basic Books.
