La Suisse participe au programme de recherches Eurostars

La Confédération a communiqué dernièrement sur son portail que la Suisse avait intégré le programme Eurostars. Le responsable de projet Andreas Gut, de l'Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie (OFFT) a accepté de nous en dire plus sur cette prestation fournie sous l'égide d'EUREKA et de la Commission européenne.
"Eurostars est un programme de recherches et de développement qui soutien essentiellement les Start-up et les Spin-off du domaine high-tech. Ce programme est géré par l'association EUREKA et soutenu financièrement par la Commission européenne", explique-t-il.
Le programme Eurostars regroupe actuellement 32 pays dont le nouveau venu helvétique. "Le Conseil fédéral a décidé le 18 aout sa participation au programme. Il lui permettra par ailleurs de recevoir de l'argent de la Commission européenne", déclare Andreas Gut.
Trois quarts - un quart
Deux fois par an -la prochaine aura lieu le 30 septembre-, une mise au concours de projets est organisée. Chaque postulation fait l'objet d'une évaluation centralisée de la part du secrétariat d'EUREKA, qui établit un classement sur la base de ses observations. Le financement s'opère par contre en fonction du budget du pays. "Les membres du programme Eurostars décident de l'argent qu'il souhaitent mettre à disposition. Certains pays ont donc beaucoup de projets mais peu de moyens à leur consacrer", commente Andreas Gut.
D'une manière générale, le pays hôte assume les trois quarts du financement, le quart restant étant attribué par la Commission européenne. La démarche consistera donc, pour chaque nation membre, à parcourir la liste établie par le secrétariat et à arrêter d'entrer en matière dès que le budget réservé au soutien des acteurs nationaux (surtout les PME) est épuisé.
Dix-huit projets en cours pour la Suisse
"La procédure pour douze projets est déjà finalisée et six autres sont en préparation", indique Andreas Gut. "La conclusion de l'évaluation et des contrats durant six mois, les PME qui s'inscrivent maintenant verront leur proposition examinée l'année prochaine", précise-t-il.
Comme l'atteste EUREKA, les différents projets sont analysés selon un procédé en deux étapes. La première a trait à l'aspect technique et la seconde, à l'établissement d'un classement d'après une évaluation de base assortie de la prise en considération de critères dans les domaines "technologie et innovation" ainsi que "marché et compétitivité."
A noter que, selon les chiffres récoltés à ce jour, 70 à 80% des candidats au programme Eurostars sont des PME spécialisées dans la recherche et le développement (R&D).
LP