Plusieurs journaux dont la Tribune de Genève (lire ici) ont récemment réagi sur la baisse record de l'euro, qui affichait lundi son plus bas niveau face au dollar depuis avril 2006 (voir l'article du Temps). Préoccupée par la situation, la Banque nationale suisse (BNS) tenterait de juguler cette tendance en achetant des euros, une action qui ne devrait toutefois pas empêcher la monnaie de notre grand voisin d'être cotée à 1,40 CHF, affirmait un opérateur zurichois interrogé il y a deux jours par Le Matin (lire ici). Un coup d'oeil aux valeurs de la bourse ce matin suffit à lui donner raison.
D'après les témoignages de plusieurs représentants du monde économique recueillis par la TSR (lire ici), il n'y a pas lieu de s'inquiéter avec un cours situé entre 1,50 et 1,40 franc. Il n'en serait toutefois pas ainsi si cette correspondance devait s'inscrire dans la durée, dixit Daniel Lampart, dont la contribution pour l'AGEFI était également reprise sur le site internet de la Télévision suisse romande (voir lien précédent) : "La force du franc pèse sur la capacité concurrentielle des entreprises suisses, qui ne pourront pas indéfiniment réduire leurs coûts sans toucher aux emplois. Les risques de délocalisation dans des pays meilleur marché est réel."
D'après les témoignages de plusieurs représentants du monde économique recueillis par la TSR (lire ici), il n'y a pas lieu de s'inquiéter avec un cours situé entre 1,50 et 1,40 franc. Il n'en serait toutefois pas ainsi si cette correspondance devait s'inscrire dans la durée, dixit Daniel Lampart, dont la contribution pour l'AGEFI était également reprise sur le site internet de la Télévision suisse romande (voir lien précédent) : "La force du franc pèse sur la capacité concurrentielle des entreprises suisses, qui ne pourront pas indéfiniment réduire leurs coûts sans toucher aux emplois. Les risques de délocalisation dans des pays meilleur marché est réel."
Selon la même source, 20 000 postes seraient remis en question d'ici à la fin de l'année en cas de statu quo entre l'euro et le franc suisse. L'une des raisons à cela : la forte dépendance helvétique du grand frère européen en matière d'exportations (près de deux tiers du total). Dans cette optique, une monnaie trop forte pourrait rendre la Suisse moins attractive économiquement parlant et restreindre ses interactions avec l'Union européenne. Un tel cas de figure entraînerait immanquablement des restrictions budgétaires au sein des entreprises touchées, causant à terme une suppression d'emplois.
Simple coïncidence ou signe de la tension régnant actuellement au sein de la place financière suisse et de son entourage, aucune des personnes que nous avons voulu contacter ne nous a accordé d'interview. Pour l'instant, impossible toutefois de savoir comment les choses vont évoluer. Tout juste peut-on signaler qu'à l'heure où nous écrivons ces lignes, un euro vaut 1,4195 franc suisse.
LP
Simple coïncidence ou signe de la tension régnant actuellement au sein de la place financière suisse et de son entourage, aucune des personnes que nous avons voulu contacter ne nous a accordé d'interview. Pour l'instant, impossible toutefois de savoir comment les choses vont évoluer. Tout juste peut-on signaler qu'à l'heure où nous écrivons ces lignes, un euro vaut 1,4195 franc suisse.
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