Les deux partis, Le Conseil fédéral et l'USS, divergent bien évidemment sur le pourquoi de la non application de cette loi. Le premier prône un problème évident de coût pour la mise sur pied d'un tel système ; l'Union syndicale suisse réfute cette excuse en démontrant qu'il existe déjà une structure pour les acteurs et les actrices de la culture et qu'il ne s'agit là que de " laxisme " de la part de notre gouvernement.
Les personnes concernées par cette mesure réclament, selon Madame Nova, " une possibilité d'allégement de l'assurance facultative ", pour cette dernière, cette requête est trop modeste puisque l'on pourrait facilement, entre autres, réclamer " l'abolition du délai de trois mois pour l'assurance chômage lors de rapports de travail à durée limitée ". Le résultat est, pour l'instant, que ces personnes ne peuvent pas percevoir de prévoyance professionnelle.
Il s'agit donc là d'un problème épineux que l'USS compte bien régler en sa faveur, d'autant plus que le code qui intime au Conseil fédéral de s'occuper de ce cas est en vigueur depuis le 1 janvier 2005.