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HES SO - Une identité à se forger

Formation -
2 octobre 2012


HES SO - Une identité à se forger

La Haute Ecole Spécialisée de Suisse occidentale existe depuis 1998. Avec 17 200 étudiants dans ses rangs, il s'agit du plus vaste réseau de formation professionnelle de notre pays. En plus des six cantons romands (Fribourg, Genève, Jura, Neuchâtel, Valais, Vaud), l'institution aux 27 écoles sur 33 sites est présente en terres bernoises par le biais de la Haute Ecole Arc. L'Ecole hôtelière de Lausanne (EHL), l'Ecole d'ingénieurs de Changins (EIC) et la Haute école de théâtre de Suisse romande - La Manufacture sont les trois représentantes privées de cette institution d'envergure. 
"Sachant que 10 à 12 000 collaborateurs (dont un certain nombre à temps partiel) viennent s'ajouter aux étudiants, la HES SO est une ville de 30 000 personnes dont le siège se situe à Delémont. Il s'agit d'une université des métiers visant à préparer à la vie professionnelle", indique Marianne Tellenbach, chargée de communication de l'institution.
Au vu des résultats d'investigations faites par les anciens étudiants, l'objectif semble largement atteint : "Les études réalisées par les associations d'alumnis montrent que les jeunes diplômés trouvent facilement un emploi avec un bon niveau de salaire." La forte proportion d'enseignants exerçant une activité professionnelle en parallèle et qui mène des travaux de recherche explique selon elle cette réussite de la HES SO. Elle ne cache néanmoins pas que certains domaines d'études comme la musique, le théâtre, la communication visuelle et le design présentent des perspectives de carrière plus compliquées.
"Musique et Arts de la scène", "Design et Arts visuels", mais aussi "Economie et Services", "Ingénierie et Architecture", "Travail social" et "Santé" : La Haute Ecole Spécialisée de Suisse occidentale comporte six domaines de formation qui se déclinent en 41 filières de Bachelor et 17 de Master. Pas moins de 170 formations continues (CAS, DAS, MAS et EMBA) complètent le tableau. Chaque projet de nouvelle filière par une haute école de la HES-SO fait l'objet d'une étude de marché et d'une analyse approfondie avant d'être soumis à l'OFFT.
La taille imposante de la Haute Ecole Spécialisée de Suisse occidentale ne doit pas faire oublier son jeune âge au regard de certains établissements qui la compose. "Certaines hautes écoles ont plus de 100 ans et une longue tradition d'enseignement. Parfois certains domaines se recoupent (l'ingénierie regroupe par exemple beaucoup de filières) et pour éviter une concurrence inévitable,  nous sommes en train d'établir une cartographie de notre offre de formation", déclare Marianne Tellenbach.
Loin d'être anodine, cette initiative s'inscrit dans la perspective d'obtenir l'accréditation de la HES SO auprès de l'OAQ (Organe d'accréditation et d'assurance qualité des hautes écoles suisses). "C'est l'enjeu majeur de ces trois-quatre prochaines années", affirme la chargée de communication. Avec l'entrée en vigueur de la Loi sur l'encouragement et la coordination des hautes écoles (LEHE) et de la nouvelle Convention intercantonale sur la Haute Ecole Spécialisée de Suisse occidentale, des changements importants vont intervenir à tous les niveaux de la structure.
En raison de son statut de nouvelle venue, la HES SO n'est pour l'heure pas très connue en tant que telle hors de nos frontières. Elle compte y remédier en signant des accords internationaux et en fédérant les activités dans ce domaine de ses hautes écoles : "Par elles, nous sommes déjà représentés dans de nombreux pays sur tous les continents. Il faut maintenant rassembler ces acquis. Nous avons d'ailleurs engagé un conseiller en charge de l'international", indique Marianne Tellenbach.

LP

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