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L'Asie du Sud-Est regorge d'opportunités

Marché de l'emploi -
20 septembre 2012


L'Asie du Sud-Est regorge d'opportunités

Convaincu du potentiel de L'Association des Nations d'Asie du Sud-Est (ASEAN), l'Office suisse d'expansion commerciale (OSEC) organisera prochainement un événement à l'attention des entreprises helvétiques. Présentation d'un marché singulier, où des pays en développement tels que le Cambodge ou la Birmanie côtoient des nations composant le gratin économique mondial, à l'image de l'Indonésie et Singapour. 

Agendé le 25 septembre 2012 à l'Ecole hôtelière de Lausanne, le Forum Asie du Sud-Est entend mettre en lumière les opportunités professionnelles dans une région placée dans l'ombre de l'empire du milieu (Chine) et du pays du soleil levant (Japon). "La population de l'ASEAN dépasse les 600 millions d'habitants et cette partie du globe affiche une croissance annuelle de près de 6%", indique Patrick Djizmedjian, collaborateur de l'OSEC.

Des réalités contrastées

Dix pays composent l'Association des Nations d'Asie du Sud-Est : la Birmanie, Brunei, le Cambodge, l'Indonésie, le Laos, la Malaisie, les Philippines, Singapour, la Thaïlande et le Viêt-Nam. Onzième mondial au classement du PIB par habitant, Singapour est, en raison de sa stabilité et de sa puissance économique, une porte d'entrée privilégiée dans la région. Selon Patrick Djizmedjian, la cite-État offre surtout des opportunités dans les domaines des biotechnologies, de l'architecture, de l'ingénierie, de l'électronique, de la chimie et des cleantech. La Malaisie et le Viêt-Nam font aussi partie des chefs de file, au même titre que l'Indonésie - 4e pays le plus peuplé au monde avec ses 240 millions d'habitants -.
Le collaborateur de l'OSEC ajoute que les infrastructures et le transport ont de belles possibilités de développement en Birmanie, en Indonésie, aux Philippines et au Viêt-Nam.
En résumé, la demande est grande, notamment dans les branches d'exportation helvétiques. Doit-on craindre, à terme, une rude concurrence pour les entreprises suisses ? Patrick Djizmedjian refuse d'y croire, confiant dans la capacité de celles-ci à s'établir dans des niches.

L'importance de la préparation

Le membre de l'OSEC insiste sur la nécessité de bien planifier son implantation en prenant en considération l'aspect administratif, les lois, les règlementations douanières, sans oublier la culture : "Idéalement, le chef d'entreprise devrait se déplacer pour jeter un coup d'oeil sur place. Le management doit vouloir aller dans ces régions et être prêt à découvrir les us et coutumes locaux. En Asie, les gens sont moins directs et ils essaient d'éviter à l'autre de perdre la face. Ils ne vont pas critiquer ouvertement une autre personne ou leur chef."  
Le Forum Asie du Sud-Est se déclinera en une matinée consacrée à des interventions de spécialistes et d'entrepreneurs et une après-midi réservée à des entretiens de conseil individuels de 45 minutes.

LP

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