Certains métiers affichent aujourd'hui encore une écrasante majorité masculine. Comment s'en sortir lorsqu'on est une femme dans un univers d'hommes ? Lola, peintre décoratrice, Noémie, électronicienne, et Déborah, menuisière, font part de leur expérience.
Comment vous est venue l'idée de devenir peintre décoratrice/ électronicienne/ menuisière ?
Lola: À la fin de ma scolarité, j'ai eu envie d'explorer cet univers.
Noémie: J'ai commencé l'Ecole des Métiers dans le but de suivre une formation en informatique mais je me suis rendu compte que la filière électronique m'intéressait plus.
Déborah: Petite je fabriquais des berceaux pour mes poupées avec mon grand-papa et je plantais des clous par-ci par-là. Je savais que je voulais faire un métier manuel et créatif depuis longtemps.
Quel parcours avez-vous effectué avant d'occuper votre poste actuel ?
Lola: J'ai effectué le CFC de peintre en bâtiment avant de suivre une formation de peintre décoratrice à Paris.
Noémie: Trois ans à l'Ecole de commerce puis quatre ans à l'Ecole des Métiers. Je suis actuellement à la HES de Fribourg en génie électrique.
Déborah: J'ai fait 2 stages et obtenu un CFC en 4 ans.
Avez-vous souffert ou souffrez-vous encore d'être une femme dans un milieu majoritairement masculin ?
Lola: La transition entre l'école, où l'on est chouchouté, et la dureté du travail sur les chantiers a été assez abrupte. Dans le métier de peintre, les efforts physiques sont importants et, en tant que femme, j'étais tentée de vouloir prouver que j'étais capable de faire aussi bien que les hommes. En tant qu'unique représentante féminine, j'ai parfois souffert du regard des autres corps de métiers.
Noémie: Nous étions trois à l'Ecole des Métiers et nous entendions bien donc cela allait. Au début, il faut prouver que l'on vaut autant que les hommes et après c'est ok.
Déborah: J'ai souffert un peu durant l'apprentissage, mais plus de la part des profs que de mes collègues. Peut-être que l'âge en était la raison et c'est encore difficile maintenant. J'ai eu beaucoup de problèmes à trouver du travail. On me disait souvent que je n'avais pas assez de force.
Comment expliquez-vous le fait que les femmes soient sous-représentées dans votre profession ?
Lola: La difficulté liée aux efforts physiques à fournir, le fait qu'on soit sale tout le temps, qu'on porte de grands t-shirts et qu'on ait à supporter des odeurs rebute sans doute. D'une manière générale, les femmes sont plus précieuses que les hommes, font plus attention à leur apparence.
Noémie: Je n'en ai aucune idée. L'électronique ne les attire pas forcément...
Déborah: Les femmes sont sous représentées parce qu'on ne nous donne pas assez la possibilité de prouver qu'on peut le faire aussi bien qu'un homme. Ou peut-être aussi que certaines auraient voulu faire ce métier, mais que finalement elles n'ont pas osé.
Que diriez-vous pour les encourager à suivre la même voie que vous ?
Lola: Le métier de peintre peut paraître dur mais il procure de grandes satisfactions car on voit le résultat. J'ai choisi de devenir peintre décoratrice pour la mise en avant du côté esthétique, le travail avec les couleurs et la possibilité de discuter avec les clients.
Noémie: C'est un métier qui change tous les jours et permet de toucher à de nombreux domaines.
Déborah: Je leur dirais de foncer, de ne pas se laisser déstabiliser et que chacun et chacune a sa place dans n'importe quel métier.
Comment vous est venue l'idée de devenir peintre décoratrice/ électronicienne/ menuisière ?
Lola: À la fin de ma scolarité, j'ai eu envie d'explorer cet univers.
Noémie: J'ai commencé l'Ecole des Métiers dans le but de suivre une formation en informatique mais je me suis rendu compte que la filière électronique m'intéressait plus.
Déborah: Petite je fabriquais des berceaux pour mes poupées avec mon grand-papa et je plantais des clous par-ci par-là. Je savais que je voulais faire un métier manuel et créatif depuis longtemps.
Quel parcours avez-vous effectué avant d'occuper votre poste actuel ?
Lola: J'ai effectué le CFC de peintre en bâtiment avant de suivre une formation de peintre décoratrice à Paris.
Noémie: Trois ans à l'Ecole de commerce puis quatre ans à l'Ecole des Métiers. Je suis actuellement à la HES de Fribourg en génie électrique.
Déborah: J'ai fait 2 stages et obtenu un CFC en 4 ans.
Avez-vous souffert ou souffrez-vous encore d'être une femme dans un milieu majoritairement masculin ?
Lola: La transition entre l'école, où l'on est chouchouté, et la dureté du travail sur les chantiers a été assez abrupte. Dans le métier de peintre, les efforts physiques sont importants et, en tant que femme, j'étais tentée de vouloir prouver que j'étais capable de faire aussi bien que les hommes. En tant qu'unique représentante féminine, j'ai parfois souffert du regard des autres corps de métiers.
Noémie: Nous étions trois à l'Ecole des Métiers et nous entendions bien donc cela allait. Au début, il faut prouver que l'on vaut autant que les hommes et après c'est ok.
Déborah: J'ai souffert un peu durant l'apprentissage, mais plus de la part des profs que de mes collègues. Peut-être que l'âge en était la raison et c'est encore difficile maintenant. J'ai eu beaucoup de problèmes à trouver du travail. On me disait souvent que je n'avais pas assez de force.
Comment expliquez-vous le fait que les femmes soient sous-représentées dans votre profession ?
Lola: La difficulté liée aux efforts physiques à fournir, le fait qu'on soit sale tout le temps, qu'on porte de grands t-shirts et qu'on ait à supporter des odeurs rebute sans doute. D'une manière générale, les femmes sont plus précieuses que les hommes, font plus attention à leur apparence.
Noémie: Je n'en ai aucune idée. L'électronique ne les attire pas forcément...
Déborah: Les femmes sont sous représentées parce qu'on ne nous donne pas assez la possibilité de prouver qu'on peut le faire aussi bien qu'un homme. Ou peut-être aussi que certaines auraient voulu faire ce métier, mais que finalement elles n'ont pas osé.
Que diriez-vous pour les encourager à suivre la même voie que vous ?
Lola: Le métier de peintre peut paraître dur mais il procure de grandes satisfactions car on voit le résultat. J'ai choisi de devenir peintre décoratrice pour la mise en avant du côté esthétique, le travail avec les couleurs et la possibilité de discuter avec les clients.
Noémie: C'est un métier qui change tous les jours et permet de toucher à de nombreux domaines.
Déborah: Je leur dirais de foncer, de ne pas se laisser déstabiliser et que chacun et chacune a sa place dans n'importe quel métier.
Propos recueillis par LP
