Les 15-24 ans sont parmi les acteurs du monde du travail les plus vulnérables. Petit tour d'horizon des mesures prises par la Confédération pour lutter contre le chômage de cette catégorie d'âge.
L'Office fédéral de la formation professionnelle (OFFT) est l'une des deux instances étatiques oeuvrant pour favoriser l'emploi chez les jeunes. Elle soutient par exemple les cantons dans leurs actions au niveau de l'offre et de la demande.
Pour mener à bien leur mission, la plupart de ces derniers comptent notamment sur des promoteurs de places d'apprentissage pour encourager les entreprises à créer des places de formation. Un baromètre des places réalisé chaque année en avril et en août permet également aux représentants du marché d'y voir plus clair sur la situation et son évolution à court terme. Les entreprises qui, pour différentes raisons, ne parviennent pas à assurer la formation de jeunes collaborateurs ont par ailleurs la possibilité de se réunir en réseaux.
Par le biais d'un accompagnement individuel orchestré par des spécialistes, les élèves en fin de scolarité voient leurs chances de découvrir les places d'apprentissage vacantes augmenter. L'initiative "Case Management +" a, quant à elle, pour objectif de favoriser l'intégration des jeunes dépourvus de diplôme postobligatoire dans le monde du travail.
Le Secrétariat d'Etat à l'économie offre des solutions complémentaires aux nouveaux arrivants sur le marché de l'emploi. Mis en place en 1994, les Semestres de motivation s'adressent aux adolescents et jeunes adultes en rupture d'apprentissage ou n'ayant pas trouvé de place à l'issue de leur scolarité.
D'une durée de six mois, les stages professionnels donnent la possibilité aux personnes inscrites au chômage et ayant terminé une formation d'acquérir de l'expérience au sein d'une entreprise privée. A noter que les bénéficiaires de cette mesure sont tenus d'effectuer leurs recherches d'emploi pendant la période de leur engagement.
Helvartis - l'ancienne Centrale Suisse des Entreprises d'Entraînement - regroupe environ 50 entreprises fictives de pratique commerciale (epco). Celles-ci reproduisent l'environnement de travail d'une quelconque société mais n'ont à leur actif ni production ni transactions financières. Le but d'une telle démarche? Garantir aux collaborateurs un quotidien proche de la réalité professionnelle afin de faciliter leur réinsertion dans le monde du travail.
Données recueillies sur la page "formation professionnelle et chômage des jeunes" du site du Département fédéral de l'économie.
LP
Article également publié dans le guide de la formation
La formation professionnelle contre le chômage des jeunes
Formation -
13 avril 2011