Axel Minck, de la société Connect-i Sàrl l'atteste : le e-learning, à savoir l'apprentissage en ligne, est de plus en plus prisé, ceci dans des domaines toujours plus variés. "Nous ressentons une demande de plus en plus forte, les domaines du secteur médical étant parmi les précurseurs, la demande émanant maintenant même d'entreprises du secteur horloger, habituellement très attachées aux formations classiques en présentiel. Le e-learning est devenu un outil incontournable, qui, même s'il n'est pas adopté à 100%, doit être combiné avec des formations classiques (ce qui est appelé le blended learning)."
D'après les observations de l'entrepreneur, l'industrie horlogère recourt, entre autres, justement à ce système mixte. "Les horlogers s'intéressent au e-learning pour la formation de leurs personnels de vente dans les boutiques à travers le monde, et afin de s'assurer qu'ils ont bien retenu les caractéristiques et modes d'emploi des nouveaux produits. Un intérêt est également naissant pour la formation du personnel horloger des services après-vente, en combinaison avec des formations classiques en présentiel."
Axel Minck précise toutefois que l'emploi du e-learning dans le secteur horloger n'en est qu'à ses débuts, un constat corroboré par Romain Galeuchet, chargé de communication de la Convention patronale de l'industrie horlogère suisse. "Je n'ai pour l'instant que très peu entendu parler de e-learning dans le cadre de l'industrie horlogère." Après réflexion, il cite l'exemple du site www.horlogerie-suisse.com, une plate-forme proposant plusieurs services liés au monde horloger. "A la base, elle a été mise en place par un enseignant de l'école d'horlogerie de Genève à l'attention de ses élèves. C'est devenu, depuis, une adresse très populaire, qui compte près de 3 millions de visiteurs par an. La plate-forme a un côté très didactique et propose notamment des questionnaires et fiches descriptives aux internautes."
Sur la base de témoignages recueillis auprès d'acteurs de l'industrie horlogère, Romain Galeuchet précise que l'intégration de services de e-learning n'est pas d'actualité quant à la prise en charge de la formation complète. "Il y a certes de plus en plus d'offres en matière de e-learning mais cette pratique est contraire à la mentalité horlogère, où la transmission de savoir-faire du maître-horloger à l'apprenti est profondément ancrée." Les méthodes d'apprentissage par internet devraient donc être privilégiées dans les domaines et tâches techniques reliés à l'industrie horlogère tels que la bureautique, l'administration, la vente ou le service après vente.
Ludovic Pillonel
D'après les observations de l'entrepreneur, l'industrie horlogère recourt, entre autres, justement à ce système mixte. "Les horlogers s'intéressent au e-learning pour la formation de leurs personnels de vente dans les boutiques à travers le monde, et afin de s'assurer qu'ils ont bien retenu les caractéristiques et modes d'emploi des nouveaux produits. Un intérêt est également naissant pour la formation du personnel horloger des services après-vente, en combinaison avec des formations classiques en présentiel."
Axel Minck précise toutefois que l'emploi du e-learning dans le secteur horloger n'en est qu'à ses débuts, un constat corroboré par Romain Galeuchet, chargé de communication de la Convention patronale de l'industrie horlogère suisse. "Je n'ai pour l'instant que très peu entendu parler de e-learning dans le cadre de l'industrie horlogère." Après réflexion, il cite l'exemple du site www.horlogerie-suisse.com, une plate-forme proposant plusieurs services liés au monde horloger. "A la base, elle a été mise en place par un enseignant de l'école d'horlogerie de Genève à l'attention de ses élèves. C'est devenu, depuis, une adresse très populaire, qui compte près de 3 millions de visiteurs par an. La plate-forme a un côté très didactique et propose notamment des questionnaires et fiches descriptives aux internautes."
Sur la base de témoignages recueillis auprès d'acteurs de l'industrie horlogère, Romain Galeuchet précise que l'intégration de services de e-learning n'est pas d'actualité quant à la prise en charge de la formation complète. "Il y a certes de plus en plus d'offres en matière de e-learning mais cette pratique est contraire à la mentalité horlogère, où la transmission de savoir-faire du maître-horloger à l'apprenti est profondément ancrée." Les méthodes d'apprentissage par internet devraient donc être privilégiées dans les domaines et tâches techniques reliés à l'industrie horlogère tels que la bureautique, l'administration, la vente ou le service après vente.
Ludovic Pillonel
