L'augmentation des effectifs annuels de 4,6% des Ecoles polytechniques fédérales relayée par les médias (lire ici) ne doit pas occulter ceci : "Le pourcentage des étudiants de 18 ans qui rejoignent nos rangs stagne." Auteur de cette citation, Jérôme Grosse, porte-parole de l'EPFL indique qu'un tel flux ne permet pas de répondre aux besoins en nouveaux collaborateurs des milieux professionnels correspondants. "Les associations nationales du secteur industriel (bâtiment, microtechnique et autres) nous font part de leur manque d'ingénieurs. Pour améliorer la situation, nous sommes conscients de l'effort promotionnel à réaliser."
Etant donné que l'école lausannoise offre des "études très accessibles", l'accent est plutôt mis sur les parents et enseignants de degré inférieur. "Nous organisons des portes ouvertes et des manifestations telles que le Festival de robotique." Quant aux professeurs de gymnase, ils sont accueillis sur le site de l'EPFL pour être informés afin de ne pas décourager les élèves à suivre une formation en ingénierie. "Il y a un travail d'incitation sociale à faire", résume Jérôme Grosse.
Actuellement en pleine phase de développement, les Ecoles polytechniques entendent mettre en place de nouveaux projets. "2 000 nouveaux emplois seront bientôt créés au Quartier de l'Innovation", annonce le porte-parole. D'autre part, l'augmentation du nombre d'étudiants, visiblement encore inadaptée aux exigences du marché, requiert un renforcement de l'encadrement. "Des maîtres de cours et d'enseignement supplémentaires sont nécessaires pour permettre aux professeurs de consacrer du temps à leurs recherches", explique Jérôme Grosse. Mais tout ceci a bien sûr un coût. "L'EPFL peut compter sur des fonds de tiers publics ou privés. Certains professeurs obtiennent même des subventions de l'Europe" déclare Jérôme Grosse. Actuellement, la contribution de la Confédération, jugée insuffisante par le Conseil des écoles polytechniques fédérales, est de l'ordre de deux milliards de francs par année.
Etant donné que l'école lausannoise offre des "études très accessibles", l'accent est plutôt mis sur les parents et enseignants de degré inférieur. "Nous organisons des portes ouvertes et des manifestations telles que le Festival de robotique." Quant aux professeurs de gymnase, ils sont accueillis sur le site de l'EPFL pour être informés afin de ne pas décourager les élèves à suivre une formation en ingénierie. "Il y a un travail d'incitation sociale à faire", résume Jérôme Grosse.
Actuellement en pleine phase de développement, les Ecoles polytechniques entendent mettre en place de nouveaux projets. "2 000 nouveaux emplois seront bientôt créés au Quartier de l'Innovation", annonce le porte-parole. D'autre part, l'augmentation du nombre d'étudiants, visiblement encore inadaptée aux exigences du marché, requiert un renforcement de l'encadrement. "Des maîtres de cours et d'enseignement supplémentaires sont nécessaires pour permettre aux professeurs de consacrer du temps à leurs recherches", explique Jérôme Grosse. Mais tout ceci a bien sûr un coût. "L'EPFL peut compter sur des fonds de tiers publics ou privés. Certains professeurs obtiennent même des subventions de l'Europe" déclare Jérôme Grosse. Actuellement, la contribution de la Confédération, jugée insuffisante par le Conseil des écoles polytechniques fédérales, est de l'ordre de deux milliards de francs par année.
LP