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Le Salon des Métiers et de la Formation

Formation -
12 octobre 2010


Le Salon des Métiers et de la Formation
"Le Salon des Métiers et de la Formation Lausanne est la fusion des salons des métiers de Lausanne (Planète Métiers), Yverdon (Forum des métiers et de la formation du Nord Vaudois) et Nyon (Carrefour des Métiers de l'Ouest vaudois)", peut-on lire sur le site Internet réservé à cette manifestation. Déléguée à la communication pour le SESAF (Service de l'enseignement spécialisé et de l'appui à la formation), Virginie Bingelli explique le pourquoi de ce regroupement. "L'idée de réaliser un grand salon pour tout le canton a été formulée par l'Office fédéral de l'orientation scolaire et professionnelle. Cette centralisation facilite la tâche des entreprises, qui n'ont pas à s'organiser pour plusieurs échéances", explique-t-elle.
Au même titre que la Direction générale de l'enseignement obligatoire (DGEO) et postobligatoire (DGEP), son service était positionné à l'entrée du salon pour permettre aux visiteurs d'accéder à toutes sortes d'informations pratiques avant de se disperser dans les stands des entreprises. Mais aussi pour balayer des idées reçues en matière de bourses d'études notamment. "On constate que des 'on dit' ou des clichés tels que "˜les aides financières sont réservées aux citoyens suisses' ou "˜les bourses sont réservées aux études supérieures' se perpétuent au sein de la population", déplore Virginie Bingelli.
Le public essentiellement visé par le salon était les 7e, 8e et 9e VSO (Voie secondaire à options) et VSG (Voie secondaire générale), leurs enseignants et leurs parents, auxquels sont venus s'ajouter des adultes intéressés par la formation continue. Durant les 6 jours de la manifestation, 20 826 personnes ont arpenté la Halle 7 de Beaulieu, ce qui semble prouver que l'organisation a vu juste.
"Le Salon permet de prendre contact avec les entreprises, de discuter avec les gens du terrain." D'assister à des scènes peu banales aussi. "Hier, les bouchers charcutiers ont démonté une épaule de boeuf. C'était assez impressionnant. Il fallait voir le monde qu'il y avait sur leur stand", commente Virginie Bingelli. De prendre connaissance de débouchés insoupçonnés enfin. "Les jeunes ont tendance à l'ignorer mais les communes regroupent souvent 10 à 15 métiers possibles. C'est pareil pour les tl (Transports publics de la région lausannoise sa). Ils ne cherchent pas que des conducteurs mais également des employés de commerce, des automaticiens, ...", affirme la déléguée à la communication.
Présente sur les lieux pour le compte de la société CIMO, active dans le domaine de l'industrie chimique, Régine Guidetti-Grept loue la décision vaudoise de combiner les événements adressés aux jeunes en fin de scolarité. "Cela nous épargne des efforts d'organisation importants ", déclare-t-elle. Avant d'émettre un bémol concernant la stratégie adoptée par le Salon. "Selon moi, c'est une erreur de n'attirer que les jeunes de VSO et VSG. Beaucoup de jeunes (ex VSB) commencent le gymnase sans réfléchir vraiment à ce qu'ils veulent faire après. En Valais par exemple, les élèves sont sensibilisés dès la première année secondaire (ce qui équivaut à la 7e sur Vaud) aux perspectives de formation professionnelle dont ils disposent."
De quoi éventuellement inspirer les personnes en charge de la prochaine édition, du 4 au 7 octobre 2011.
LP
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