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Pierre-André, enseignant secondaire, Grandson

Gestion de carrière -
12 juillet 2010


Pierre-André, enseignant secondaire, Grandson
Activités réalisées dans le cadre de mon métier :
Enseignant secondaire au cycle d'orientation du canton de Vaud (élèves de 11 à 12 ans). Le but est d'orienter les enfants dans l'une des trois voies disponibles de l'enseignement vaudois pour les années 7 à 9, à savoir : VSO (voie secondaire à options), VSG (voie secondaire générale), et VSB (voie secondaire baccalauréat). Mes matières enseignées sont le français, les mathématiques, les sciences et les arts visuels. J'enseigne également quelques heures de sciences aux niveaux 7 à 9 VSO et VSG.
 
Description du parcours qui m'a mené jusqu'à mon poste actuel :
Ecoles de commerce : CFC d'employé de commerce G en 1982.
Brevet d'instituteur primaire en 1985.
Brevet de formation complémentaire 1 en 1992 (enseignement secondaire degrés  6 et 7).
Brevet de maître secondaire semi-généraliste HEPL en 2004  (degrés 7 à 9 avec spécialisation en histoire, géographie et cuisine).
J'ai travaillé de 1985 à 1992 dans diverses classes du canton pour les degrés 5 à 9. 
De janvier 1993 à juillet 2000, j'ai travaillé comme coordinateur de la section française de l'Ecole suisse de Rio de Janeiro au Brésil.
Depuis 2000, enseignant secondaire à l'etablissement de Grandson.
 
Jugement porté sur ma profession et son évolution :
Depuis mes débuts en 1985, tout a considérablement changé car c'est une profession qui est le reflet de la société dans laquelle on vit. Travailler avec des enfants, ou des adolescents, implique, de nos jours, une faculté d'adaptation hors du commun. Les techiques d'enseignement ne sont plus qu'une infime partie de la profession, en comparaison à l'évolution générale de tout ce qui nous entoure, principalement des élèves.
 
Jugement porté sur mon environnement de travail (collègues, patron, infrastructures, espace et outils à disposition, ...)  :
Du point de vue humain, je suis très satisfait de mon entourage professionnel. Mon insatisfaction se trouve plutôt au niveau des installations  techniques (salles, matériel de pointe, etc. ) et du nombre toujours plus élevé d'élèves par classe, ou encore de l'abandon de plus en plus fréquent des dédoublements de période dans certaines disciplines comme les sciences. Nous sommes dans une période de récession et l'enseignement et la culture n'échappent pas aux coupes budgétaires, malheureusement. Pédagogie et finances n'ont jamais fait bon ménage.

Propos recueillis par Ludovic Pillonel
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