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L'alcool au travail

Marché de l'emploi -
7 juillet 2010


L'alcool au travail
Selon un communiqué de la fondation privée addiction info suisse, environ 5% des salariés afficheraient une dépendance à l'alcool. Cette réalité encore largement taboue dans le monde du travail pose la question suivante : Comment se comporter vis-à-vis d'un collègue montrant des signes d'alcoolo-dépendance ?
La brochure "Problèmes d'alcool en milieu professionnel : Quelques pistes pour les collègues", p
ubliée par addiction info suisse, tente d'y répondre.
Signes de dépendance à l'alcool
D'après cette source, "l'alcool entraîne une perturbation de la capacité d'attention et de concentration, une perte du sens critique et de la capacité de discernement, une diminution des réflexes, une altération de la vision et de l'audition, une perte du sens critique et de la capacité de discernement, ainsi qu'une sous-évaluation de la prise de risque." Sachant cela, que faire si l'on identifie l'alcool comme responsable de la baisse de rendement et du comportement singulier de son voisin de bureau ou de son camarade de chantier ?
Privilégier le dialogue
Comme le rappelle la brochure, il est impossible, à moins d'être un spécialiste qualifié, d'établir avec certitude l'alcoolo-dépendance. Inutile donc de mener son enquête. Chercher à faire avouer son collègue n'aura sans doute pas plus d'effet car la plupart des gens victimes d'addictions les nient.
L'alternative à privilégier est la discussion. Pour tenter de la provoquer de manière fructueuse, il suffit de faire part à la personne de son inquiétude à son sujet, en essayant d'éviter de mentionner l'alcool.  Votre interlocuteur mettra alors peut-être le doigt sur la raison de son comportement inadéquat dans la vie professionnelle.
Le dialogue avec un professionnel ou une personne de confiance au sein de l'entreprise doit aussi être choisi si les errements de votre collègue nuisent à votre travail.
Ne pas chercher à couvrir l'autre
Autre conseil prodigué par la brochure : ne pas vouloir aider systématiquement son collègue en difficulté. Une telle attitude ne va pas entraîner sa guérison. Même si cela peut poser un sérieux cas de conscience, il serait préférable de laisser le collaborateur souffrant de dépendance face à ses problèmes. Tôt ou tard, il acceptera sans doute d'en voir la raison.
Si, quoique vous ayez entrepris, la situation reste problématique et vous met dans l'embarras d'un point de vue professionnel, allez en parler à votre patron sans forcément mentionner la cause de la baisse de rendement de votre collègue. La sauvegarde de votre poste ne doit-elle pas primer sur vos états d'âme ?
Pour plus de renseignements
LP
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