Quand on habite en France et qu'on travaille en Suisse
Première option : l'assurance santé privée
Outre un large dossier retraçant son histoire, le 100e numéro de Frontalier Magazine consacre un article à l'assurance maladie des frontaliers, une prestation inexistante jusqu'en 1964. Née d'un partenariat entre la Strasbourgeoise -une société d'assurance mutuelle- et le Groupement des frontaliers, elle propose deux types de garanties. Nommées STS (Santé Tarif Suisse), les premières s'acquittent des remboursements en France comme en Suisse. Quant aux STF, elles ne donnent cette opportunité qu'en France.
Parmi les avantages du contrat Santé Strasbourgeoise STS figurent notamment la non nécessité de payer ses médicaments à l'avance, la possibilité de bénéficiers de soins hospitaliers des deux côtés de la frontière, l'établissement d'un forfait annuel visant à prendre en charge les vaccinations ou les médecines douces et le remboursement total (sous certaines conditions) des cotisations en cas de chômage (en savoir plus). D'autres prestataires tels que le Crédit Agricole, le Crédit Mutuel, ou Generali offrent également leurs services aux frontaliers.
Deuxième option : l'assurance de base
Affiliée à la Sécurité Sociale, la CMU (Couverture Maladie Universelle) est l'assurance de base prévue pour les personnes n'étant pas liées à une société privée. Elle ne permet pas aux travailleurs domiciliés en France de disposer d'une couverture idéale en matière de santé une fois la frontière franchie et requiert donc une mutuelle ou une complémentaire (plus d'informations ici).
Première option : l'assurance santé privée
Outre un large dossier retraçant son histoire, le 100e numéro de Frontalier Magazine consacre un article à l'assurance maladie des frontaliers, une prestation inexistante jusqu'en 1964. Née d'un partenariat entre la Strasbourgeoise -une société d'assurance mutuelle- et le Groupement des frontaliers, elle propose deux types de garanties. Nommées STS (Santé Tarif Suisse), les premières s'acquittent des remboursements en France comme en Suisse. Quant aux STF, elles ne donnent cette opportunité qu'en France.
Parmi les avantages du contrat Santé Strasbourgeoise STS figurent notamment la non nécessité de payer ses médicaments à l'avance, la possibilité de bénéficiers de soins hospitaliers des deux côtés de la frontière, l'établissement d'un forfait annuel visant à prendre en charge les vaccinations ou les médecines douces et le remboursement total (sous certaines conditions) des cotisations en cas de chômage (en savoir plus). D'autres prestataires tels que le Crédit Agricole, le Crédit Mutuel, ou Generali offrent également leurs services aux frontaliers.
Deuxième option : l'assurance de base
Affiliée à la Sécurité Sociale, la CMU (Couverture Maladie Universelle) est l'assurance de base prévue pour les personnes n'étant pas liées à une société privée. Elle ne permet pas aux travailleurs domiciliés en France de disposer d'une couverture idéale en matière de santé une fois la frontière franchie et requiert donc une mutuelle ou une complémentaire (plus d'informations ici).
Quand on habite en Suisse et qu'on travaille en France
La LAMal (Loi fédérale sur l'assurance-maladie) est le pendant suisse de la CMU. Pour bénéficier de soins des deux côtés de la frontière, tout résidant suisse employé en France devra envoyer un formulaire E 106 au siège soleurois de la LAMal. Ce formulaire aura été demandé au préalable à une caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) -l'institution rattachée à la CMU seule habilitée à délivrer l'assurance maladie de base en France-. A noter que l'inscription à la Sécurité sociale de notre voisin se fait automatiquement pour tout travailleur domicilié en Suisse.
Le document E 106 permet à son émetteur d'être affilié gratuitement à la LAMal et d'obtenir une carte lui donnant la possibilité d'être soigné en France. Une copie du formulaire doit par ailleurs être transmise à l'assurance-maladie du canton. Tout le procédé doit être répété chaque année.
Pour plus de détails
LP
La LAMal (Loi fédérale sur l'assurance-maladie) est le pendant suisse de la CMU. Pour bénéficier de soins des deux côtés de la frontière, tout résidant suisse employé en France devra envoyer un formulaire E 106 au siège soleurois de la LAMal. Ce formulaire aura été demandé au préalable à une caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) -l'institution rattachée à la CMU seule habilitée à délivrer l'assurance maladie de base en France-. A noter que l'inscription à la Sécurité sociale de notre voisin se fait automatiquement pour tout travailleur domicilié en Suisse.
Le document E 106 permet à son émetteur d'être affilié gratuitement à la LAMal et d'obtenir une carte lui donnant la possibilité d'être soigné en France. Une copie du formulaire doit par ailleurs être transmise à l'assurance-maladie du canton. Tout le procédé doit être répété chaque année.
Pour plus de détails
LP