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Les banques et la formation

Marché de l'emploi -
25 mai 2010


Les banques et la formation
Demandez à un étranger quelles sont les images qu'il associe à la Suisse et, en plus du chocolat, du fromage et des montres, il y a de grandes chances qu'il réponde les banques. Malgré les secousses qui l'ont ébranlé en 2009 (UBS, affaire des paradis fiscaux), le secteur bancaire occupe toujours une place prépondérante dans l'économie suisse et dans le domaine de la formation. A ce titre, les chiffres publiés la semaine dernière par SwissBanking (l'Association suisse des banquiers) sont éloquents. On apprend ainsi que, chaque année, les banques prennent en charge 12% des apprenti(e)s de commerce et permettent à 1300 personnes de finaliser leur formation commerciale de base (lire ici). 
Outre des communiqués de presse, le site internet de SwissBanking contient toutes les informations nécessaires à qui souhaiterait en savoir plus sur l'organisation du système bancaire suisse et ses sept segments qui sont : les grandes banques (UBS SA et Credit Suisse Group), les banques cantonales (24 établissements répartis sur 26 cantons et demi-cantons), les banques régionales et caisses d'épargne (banques régionales de proximité), le groupe Raiffeisen (troisième groupe bancaire de Suisse; grand nombre d'agences à travers le pays), les banquiers privés (gestion de fortune pour la clientèle privée et institutionnelle), les banques étrangères (sociétés essentiellement tournées vers d'autres pays et ayant plus de la moitié de leur capital en mains étrangères) et les autres banques (établissements spécialisés dans le domaine boursier, émission de valeurs immobilières, gestion de fortune mais aussi banques commerciales et établissements de crédits à la consommation). 
Au niveau de la formation, le secteur bancaire propose un apprentissage de commerce en trois ans -avec ou sans la maturité professionnelle- visant à immerger ses bénéficiaires dans le milieu tout en leur offrant la possibilité de suivre des cours théoriques (au Center for Young Professionals in Banking (CYP) ou à l'interne). Cette base théorique est complétée par quelques cours interentreprises. En parallèle, l'apprenti a au programme deux jours par semaine de formation scolaire à l'école professionnelle commerciale. S'il passe sans encombre ces trois ans, il recevra son "certificat fédéral de capacité d'employé(e) de commerce de la branche Banque" et, s'il en formule le voeu, son certificat européen "European Foundation Certificate in Banking."
Les titulaires d'une maturité désirant se diriger dans le secteur bancaire ont à leur disposition le cycle de formation BEM alliant stages pratiques et enseignement théorique, avec, à la clé, le certificat intitulé : "formation bancaire initiale pour porteurs de maturité" et le "European Foundation Certificate in Banking." Voilà pour les deux voies possibles du dénommé degré secondaire.
Le diplôme dont il fait l'objet - "certificat fédéral de capacité d'employé(e) de commerce de la branche Banque" ou "formation bancaire initiale pour porteurs de maturité" - ouvre les portes du degré tertiaire avec trois cursus à choix, à savoir la voie universitaire, celle des hautes écoles ou la toute nouvelle Ecole Supérieure Banque et Finance (ESBF) désormais reconnue par la Confédération.
SwissBanking n'est cependant pas la seule institution du secteur bancaire suisse active dans le domaine de la formation. Le meilleur moyen pour le vérifier est de se rendre sur le site internet edubank (cliquer ici).
LP
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