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Vous êtes surqualifié ? Voici comment vous faire recruter !

Marché de l'emploi -
1 mars 2017


Vous êtes surqualifié ? Voici comment vous faire recruter !

Vous avez un profil béton, avec moult diplômes et expériences dans des boîtes prestigieuses. Pourtant, cela ne vous garantit pas de trouver un job. Et si la période de chômage se prolonge, vous allez peut-être postuler à des emplois inférieurs à vos compétences. Mais comment faire pour que le recruteur ne vous réponde pas : «Désolé, vous êtes surqualifié pour le poste»?

Face à un candidat trop diplômé ou trop expérimenté, un recruteur a de quoi se poser des questions: «Pourquoi postule-il pour un emploi inférieur à ses compétences ? Si je l’engage, sera-t-il motivé? Va-t-il rester? Demandera-t-il un salaire disproportionné?». Au final, son choix se portera probablement sur un profil plus conforme aux exigences du poste. Alors comment convaincre un employeur de vous engager, même si vous êtes surqualifié?

Lettre de motivation

Quelles que soient les raisons qui vous poussent à postuler pour un job de niveau «inférieur», ne donnez pas l’impression de le faire par dépit. Dans votre lettre de motivation, présentez-le plutôt comme un choix de carrière. Expliquez que vous avez envie de vous réorienter dans un domaine plus en adéquation avec vos aspirations profondes, que vous souhaitez travailler à nouveau sur le terrain, ou que vous désirez relever un nouveau challenge. Le but est de faire comprendre au recruteur que vous êtes réellement intéressé par le poste.

Vous pouvez aussi faire de votre surqualification un atout. Grâce à vos études ou vos expériences prestigieuses, vous avez développé des compétences qui pourraient vous démarquer des autres candidats (capacité à gérer des situations critiques, résistance au stress, autonomie, sens des responsabilités, facilité à apprendre, spécialisation dans un domaine particulier, etc.).

CV

Pensez également à adapter votre CV en fonction du poste. Vous pouvez enlever certaines expériences pour paraître moins qualifié, mais faites-le avec parcimonie et faites attention à ne pas créer de «trous» dans votre parcours professionnel. Le but n’est pas de nier vos compétences ou de mentir effrontément. Surtout que le recruteur pourrait bien découvrir la vérité.

Donnez moins de détails concernant vos jobs prestigieux et décrivez davantage vos expériences en phase avec le poste proposé. Si vous avez un diplôme supérieur à ce qui est demandé, restez également le plus succinct possible, vous n’avez pas besoin d’indiquer vos notes, par exemple.

Entretien

Si vous atteignez le stade de l’entretien d’embauche, c’est déjà bon signe. Ce sera l’occasion de vraiment démontrer votre intérêt pour le poste. Parlez avec enthousiasme et motivation, adoptez une attitude positive, pour influencer le recruteur dans le bon sens. Focalisez-vous sur le poste et n’évoquez pas une hypothétique promotion. L’entretien sera aussi l’occasion de parler de vos prétentions salariales. Indiquez une fourchette adaptée au job et non à vos qualifications. Enfin, préparez des réponses aux questions que pourrait légitimement vous poser le recruteur («Allez-vous rester dans ce poste si vous recevez une proposition plus intéressante», «vous contenterez-vous de ne pas gagner autant qu’avant?», etc.).

Vous pourrez ainsi mettre toutes les chances de votre côté et vous présenter comme un candidat idéal auprès du recruteur.

 

Christelle Genier


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