Dans les usines, l’homme a depuis longtemps cédé la place aux machines. Mais dans les années à venir, l’automatisation va s’étendre à de très nombreux secteurs professionnels.
Selon une étude menée par des chercheurs de l’Université d’Oxford, 47% des emplois américains seraient automatisables d’ici 10 ou 20 ans. Le changement est en cours dans les domaines de la logistique et de l’industrie, où les tâches répétitives et pénibles sont de plus en plus effectuées par des robots, moins chers et plus productifs qu’un salarié.
Robots intelligents
Mais les machines seront bientôt partout! Traders, bibliothécaires, employés en télémarketing, agriculteurs, barmans ou encore secrétaires pourront être remplacés par des ordinateurs et des robots. La voiture autonome n’est plus de la science-fiction et sa démocratisation va probablement sonner le glas du métier de chauffeur de taxi. Dans le monde du recrutement, c’est souvent un ordinateur qui présélectionne les candidats d’après les mots-clés du CV. Même les professions intellectuelles telles que juriste ou statisticien pourraient être menacées. Car dans les années à venir, le robot ne sera pas un simple exécutant mais une machine intelligente. En 2025, il aura même un quotient intellectuel supérieur à 90% de la population américaine!
Les créatifs moins touchés
Cependant, certains domaines semblent encore épargnés par l’invasion des robots, comme l’éducation, la culture et, dans une moindre mesure, la santé. En règle générale, plus un métier est créatif, moins il pourra être effectué par une machine. Ainsi, il sera difficile de se passer de traducteurs, d’artistes et d’architectes en chair et en os. Car si des algorithmes commencent à se prendre pour des graphistes et des journalistes, c’est encore pour des tâches assez basiques.
Alors, l’automatisation de masse signifie-t-elle le chômage pour tous? Si les prévisions sont plus ou moins pessimistes, pour certains spécialistes, la robotisation va aussi créer de l’emploi. De nouvelles professions vont naître de cette révolution, et du personnel sera nécessaire, aussi bien pour concevoir et réparer les machines, que pour superviser le travail réalisé par ces intelligences artificielles.
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Christelle Genier
