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La génération Z bouscule les codes du travail

Marché de l'emploi -
16 septembre 2015


La génération Z bouscule les codes du travail

A chaque époque sa vision du travail! La génération Y, représentée par les personnes nées entre la fin des années 70 et le milieu des années 90, a bousculé les habitudes professionnelles de ses aînés, en recherchant plus de flexibilité et de liberté. Mais la relève pointe déjà le bout de son nez! Il s’agit de la génération Z, née depuis 1995 et qui arrive maintenant sur le marché de l’emploi.

Mais comment ces jeunes conçoivent-ils le travail? La génération Z recherche avant tout un environnement souple, dans tous les sens du terme. Un job doit être flexible au niveau des horaires, avec une ambiance décontractée. Les jeunes préfèrent évoluer dans des entreprises où la hiérarchie est moins codée et formelle. Selon une enquête de BNP Paribas, à salaire égal, ils seraient 25% à choisir une boîte plus fun.

Pour eux, l’entreprise idéale doit être humaine, éthique, ouverte, égalitaire et innovante. Cependant, ils ne se font pas vraiment une idée idyllique du monde professionnel. D’après une étude du cabinet de recrutement américain Robert Half, 77 % des jeunes pensent qu’ils devront travailler plus dur que les générations passées. De plus, ils ont une vision peu glorieuse de l’entreprise, qu’ils considèrent comme un univers dur et stressant.

C’est peut-être la raison pour laquelle beaucoup d’entre eux sont tentés par l’entrepreneuriat. 47% des jeunes souhaitent effectivement lancer leur propre boîte, toujours selon l'étude de BNP Paribas. Les autres travailleraient de préférence dans des PME. Dans ces petites structures, ils pensent pouvoir apporter une contribution significative, et donc être reconnus professionnellement. Car la génération Z cherche un travail qui soit non seulement épanouissant, mais qui a aussi du sens, et qui lui permet de s’impliquer.

Même dans le domaine de la formation, ces tout nouveaux travailleurs ont une idée différente de leurs aînés. Pour eux, les diplômes n’ont pas une importance prépondérante. Ils pensent se former tout au long de leur carrière, mais plutôt de manière autodidacte. En effet, seul 7.5% d’entre eux voient l’école comme une source d’apprentissage dans 10 ans.

 

Christelle Genier

 
 
 
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