Les contrôleurs aériens guident, du décollage à l'atterrissage, les aéronefs se mouvant dans le secteur de l'espace aérien suisse et limitrophe qui leur est attribué. Ils travaillent à la tour/contrôle d'approche, dans le centre de contrôle régional ou dans la centrale d'engagement en tant que Tactical Fighter Controller (contrôle tactique).
David Perring a obtenu il y a 6 semaines sa licence de Contrôleur de la circulation aérienne diplômé ES (Ecole Supérieure). Il a accepté de nous en dire plus sur sa profession.
Comment vous est venue l'idée de devenir contrôleur aérien ?
Par hasard. En voyant des affiches promotionnelles de skyguide dans la rue, j'ai eu envie de me renseigner sur ce métier. Une connaissance m'a indiqué que je pouvais réaliser des tests sur le site Internet de l'entreprise. Je les ai bien réussi et ai donc décidé de déposer ma candidature.
Quel parcours avez-vous effectué avant d'occuper votre poste actuel ?
Je me suis lancé dans des études en économie à l'université mais j'ai vite constaté que je ne voulais pas finir dans un bureau de banque ou d'assurance. Je tiens à préciser qu'un CFC ou une maturité suffisent pour ouvrir les portes de la formation de contrôleur aérien.
En quoi consiste votre travail au quotidien ?
Mon horaire est irrégulier. Il se découpe en tranches d'environ 2 heures, répétées 3 fois par jour et entrecoupées de pauses.
Nous formons des équipes de deux contrôleurs. L'un d'eux officie en tant que coordonnateur et est donc souvent au téléphone avec les centres adjacents tandis que l'autre communique avec les avions.
Il faut beaucoup de concentration, être multitâches, avoir une bonne résistance au stress et aimer le travail d'équipe pour garantir une bonne ambiance entre les collaborateurs.