Selon une étude réalisée par le bureau d'études de politique du travail et de politique sociale BASS, 400 000 postes de travail ne trouveront pas preneur en Suisse en 2030. Pour remédier à ce problème de grande ampleur, l'association faîtière Travail.Suisse a élaboré 10 thèses démographiques adoptées par ses délégués lors du congrès organisé le 10 septembre à Berne. En voici le résumé ci-après.
1. Les prévisions alarmistes concernant le vieillissement de la population ne vont pas se réaliser. Il faut s'attendre à une légère hausse de la population active en 2050 contrairement à l'effondrement annoncé.
2. La pyramide des âges utilisée pour lire la structure de la société ne correspond pas à sa composition actuelle. Elle ne prend notamment pas en compte le manque de jeunes à disposition du marché du travail.
3. La pénurie de main d'oeuvre devrait être considérée comme le problème principal à résoudre au détriment du vieillissement démographique. Pour cette raison, les efforts à fournir se situeraient essentiellement au niveau de la population active.
4. La nouvelle donne démographique implique le basculement vers une société de services. Les entreprises auraient avantage à s'y adapter en adoptant une politique d'investissements plutôt qu'en cherchant à économiser.
5. De mauvaises conditions dans la sphère professionnelle sont trop souvent la cause de départs prématurés du monde du travail. Afin d'y remédier, il serait souhaitable de repenser l'organisation du travail dans le but d'en ménager les acteurs - en offrant par exemple six semaines de vacances annuelles et un système d'emploi à temps partiel pour le personnel âgé -.
6. Les femmes désirant se consacrer à leur famille et à leur activité professionnelle ne sont pas assez soutenues. Il faudrait donc prendre des mesures telles que le renforcement de l'encadrement des enfants et personnes âgées dépendantes ou l'aménagement d'horaires de travail adaptés, tant à l'adresse des hommes que des femmes.
7. La formation s'impose tout au long de la carrière. Elle devrait de ce fait être accessible à toutes et à tous pour doper la productivité.
8. La Suisse ne peut pas se passer de l'immigration. Dans cette optique, son intégration dans les projections inhérentes au monde du travail est de mise.
9. L'augmentation du financement de l'AVS ne mettrait pas en péril l'économie. Il s'agirait plutôt de gommer les inégalités constatées relativement à ses bénéficiaires.
10. Pour favoriser la croissance économique du pays, il conviendrait d'éviter que n'apparaissent de trop grandes disparités salariales entre le privé et l'économie de proximité, surtout tributaire de l'Etat. L'augmentation des impôts en cas de hausse de productivité des entreprises privées devrait permettre d'éliminer ce risque.
2. La pyramide des âges utilisée pour lire la structure de la société ne correspond pas à sa composition actuelle. Elle ne prend notamment pas en compte le manque de jeunes à disposition du marché du travail.
3. La pénurie de main d'oeuvre devrait être considérée comme le problème principal à résoudre au détriment du vieillissement démographique. Pour cette raison, les efforts à fournir se situeraient essentiellement au niveau de la population active.
4. La nouvelle donne démographique implique le basculement vers une société de services. Les entreprises auraient avantage à s'y adapter en adoptant une politique d'investissements plutôt qu'en cherchant à économiser.
5. De mauvaises conditions dans la sphère professionnelle sont trop souvent la cause de départs prématurés du monde du travail. Afin d'y remédier, il serait souhaitable de repenser l'organisation du travail dans le but d'en ménager les acteurs - en offrant par exemple six semaines de vacances annuelles et un système d'emploi à temps partiel pour le personnel âgé -.
6. Les femmes désirant se consacrer à leur famille et à leur activité professionnelle ne sont pas assez soutenues. Il faudrait donc prendre des mesures telles que le renforcement de l'encadrement des enfants et personnes âgées dépendantes ou l'aménagement d'horaires de travail adaptés, tant à l'adresse des hommes que des femmes.
7. La formation s'impose tout au long de la carrière. Elle devrait de ce fait être accessible à toutes et à tous pour doper la productivité.
8. La Suisse ne peut pas se passer de l'immigration. Dans cette optique, son intégration dans les projections inhérentes au monde du travail est de mise.
9. L'augmentation du financement de l'AVS ne mettrait pas en péril l'économie. Il s'agirait plutôt de gommer les inégalités constatées relativement à ses bénéficiaires.
10. Pour favoriser la croissance économique du pays, il conviendrait d'éviter que n'apparaissent de trop grandes disparités salariales entre le privé et l'économie de proximité, surtout tributaire de l'Etat. L'augmentation des impôts en cas de hausse de productivité des entreprises privées devrait permettre d'éliminer ce risque.
