Les températures élevées de ces dernières semaines rendent, à moins bien sûr d'être doté d'un système de climatisation efficace, la vie difficile aux travailleurs n'ayant pas encore pris leurs vacances. Mais ce désagrément passager pourrait avoir des conséquences plus graves si certaines mesures ne sont pas prises dans le but de ménager sa santé. Afin d'éviter un tel cas de figure, nombre de médias, syndicats, sociétés et institutions publient ou mettent à disposition des lecteurs et des internautes des descriptifs sur l'attitude à avoir en cas de forte chaleur.
Les personnes les plus exposées
Comme le rappelle le SECO (Secrétariat d'Etat à l'économie), les femmes enceintes, les personnes âgées (plus de 55 ans), les personnes "à condition physique réduite" pour cause de maladie, de consommation de stupéfiants ou de médicaments (plus de détails dans la fiche d'information intitulé "un mot d'ordre : anticiper", de surpoids ou de maigreur excessive, les personnes en manque de sommeil ou au régime alimentaire déséquilibré sont plus susceptibles d'être affectées par des indices de température élevés. De manière plus générale, les individus non acclimatés courent également un plus gros risque (en sachant qu'une période de cinq jours est jugée nécessaire à l'acclimation).
Les travailleurs en milieu extérieur isolés ou effectuant leurs activités dans un espace réduit (cabines de grues, fosses, réservoirs), ainsi que les porteurs de vêtements et équipements de protection s'ajoutent à cette liste.
Température élevée, bouche sèche, pouls rapide, troubles du sommeil, céphalées, nausées, spasmes, fatigue, asthénie, confusion, vertiges, désorientation sont les symptômes de coup de chaleur et de déshydratation identifiés dans la fiche d'information dont le lien figure plus haut dans le texte.
Comment se protéger de la chaleur au travail ?
Que l'on travaille à l'air libre ou dans un bureau, certains paramètres doivent être observés. Il s'agit :
-de manger léger
-de boire beaucoup d'eau (minimum1,5 litres par jour) et de le faire avant de ressentir une sensation de soif. L'alcool et les boissons à forte teneur en sucre et/ou contenant de la caféine sont en revanche à éviter.
Sur le lieu de travail, il convient d'être capable de réagir rapidement s'il s'avérait que l'un des collaborateurs nécessite des premiers secours et/ou d'un transfert vers un centre de santé. Des informations sur l'attitude à avoir en cas de forte chaleur doivent par ailleurs être délivrées au personnel. De fréquentes pauses et un décalage, voire une diminution des horaires de travail sont également recommandés, au même titre qu'une adaptation des activités (travaux pénibles le matin, etc.).
Les personnes travaillant à l'intérieur devraient aérer leur pièce durant les heures les plus fraîches (nuit et début de matinée). Fenêtres fermées, stores baissés et ventilation sont souhaitables pendant le reste de la journée. Des vêtements aussi légers que possible, voire des bains de pied froids, ainsi qu'une réduction des activités physiques sont à privilégier (lire ici).
Travailler en milieu extérieur suppose en revanche de limiter son exposition aux rayons du soleil, de se protéger au moyen d'un couvre-chef, de crème et de lunettes de soleil, de faire ses pauses à l'ombre, de boire beaucoup d'eau (30 minutes avant le début du travail et 2,5 dl toutes les 20 minutes), de porter des habits légers et clairs, de réduire les activités physiques lors du pique d'ozone de l'après-midi.
Concernant cette deuxième catégorie de travailleurs, le SECO a édité un outil d'appréciation pour permettre de mieux évaluer et gérer les risques en fonction de la chaleur ambiante.
D'autres informations sur la page du projet Canicule
Les personnes les plus exposées
Comme le rappelle le SECO (Secrétariat d'Etat à l'économie), les femmes enceintes, les personnes âgées (plus de 55 ans), les personnes "à condition physique réduite" pour cause de maladie, de consommation de stupéfiants ou de médicaments (plus de détails dans la fiche d'information intitulé "un mot d'ordre : anticiper", de surpoids ou de maigreur excessive, les personnes en manque de sommeil ou au régime alimentaire déséquilibré sont plus susceptibles d'être affectées par des indices de température élevés. De manière plus générale, les individus non acclimatés courent également un plus gros risque (en sachant qu'une période de cinq jours est jugée nécessaire à l'acclimation).
Les travailleurs en milieu extérieur isolés ou effectuant leurs activités dans un espace réduit (cabines de grues, fosses, réservoirs), ainsi que les porteurs de vêtements et équipements de protection s'ajoutent à cette liste.
Température élevée, bouche sèche, pouls rapide, troubles du sommeil, céphalées, nausées, spasmes, fatigue, asthénie, confusion, vertiges, désorientation sont les symptômes de coup de chaleur et de déshydratation identifiés dans la fiche d'information dont le lien figure plus haut dans le texte.
Comment se protéger de la chaleur au travail ?
Que l'on travaille à l'air libre ou dans un bureau, certains paramètres doivent être observés. Il s'agit :
-de manger léger
-de boire beaucoup d'eau (minimum1,5 litres par jour) et de le faire avant de ressentir une sensation de soif. L'alcool et les boissons à forte teneur en sucre et/ou contenant de la caféine sont en revanche à éviter.
Sur le lieu de travail, il convient d'être capable de réagir rapidement s'il s'avérait que l'un des collaborateurs nécessite des premiers secours et/ou d'un transfert vers un centre de santé. Des informations sur l'attitude à avoir en cas de forte chaleur doivent par ailleurs être délivrées au personnel. De fréquentes pauses et un décalage, voire une diminution des horaires de travail sont également recommandés, au même titre qu'une adaptation des activités (travaux pénibles le matin, etc.).
Les personnes travaillant à l'intérieur devraient aérer leur pièce durant les heures les plus fraîches (nuit et début de matinée). Fenêtres fermées, stores baissés et ventilation sont souhaitables pendant le reste de la journée. Des vêtements aussi légers que possible, voire des bains de pied froids, ainsi qu'une réduction des activités physiques sont à privilégier (lire ici).
Travailler en milieu extérieur suppose en revanche de limiter son exposition aux rayons du soleil, de se protéger au moyen d'un couvre-chef, de crème et de lunettes de soleil, de faire ses pauses à l'ombre, de boire beaucoup d'eau (30 minutes avant le début du travail et 2,5 dl toutes les 20 minutes), de porter des habits légers et clairs, de réduire les activités physiques lors du pique d'ozone de l'après-midi.
Concernant cette deuxième catégorie de travailleurs, le SECO a édité un outil d'appréciation pour permettre de mieux évaluer et gérer les risques en fonction de la chaleur ambiante.
D'autres informations sur la page du projet Canicule
