Selon une récente enquête réalisée par Ernst et Young, le moral des consommateurs suisse serait bon. En effet, 58 % d'entre eux ne se sentent que peu ou pas du tout concernés par la crise actuelle. Une personne sur 17 par contre se trouve sévèrement touchée. 42 % trouvent au contraire que leur niveau de vie a augmenté sur ces dix dernières années contre 22 % estimant qu'il s'est détérioré.
Toujours 42 % trouvent leur situation économique actuelle bonne contre une personne sur onze la trouvant mauvaise. Cependant, la majorité des sondés ne comptent sur aucun changement quant à leur situation financière. 33 % sont optimistes contre seulement 7 % de pessimistes et tout de même 44 % envisage une amélioration de la situation économique en Suisse pour l'année prochaine.
Une écrasante majorité a confinasse en la stabilité de son emploi alors qu'un sondé sur six pense que son poste est menacé.
Une personne sur six pense tout de même ressentir les effets de la crise dans son portemonnaie, notamment avec une diminution de ses revenus à cause de chômage partiel et 12 % ont vu leur patrimoine en raison de la baisse de la valeur des fonds ou actions.
Au niveau démographiquement, les femmes sont plus touchés que les hommes, et les familles avec enfants ressentent également la crise avec une plus grande force.
Paradoxalement, même si la majorité des sondés sont optimises, la plupart des consommateurs reconnaissent avoir changé leur comportement de consommation ces derniers mois. Une personne sur cinq dit avoir reporté de grosses acquisitions et une personne sur sept aurait renoncé à prendre plus de vacances, à acheter des vêtements ou aller au restaurant.
vdt
