Les personnes en recherche d'emploi peuvent se réjouir. Pour le 5e mois consécutif, le taux de chômage a diminué en Suisse, pour atteindre 2.9 % au mois de juin. Au total, 126'632 personnes étaient inscrites auprès des offices régionaux de placement (ORP), selon les chiffres communiqués par le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO).
Les cantons alémaniques peuvent toujours se vanter d'un nombre de chômeurs plus bas qu'en Suisse romande. Les champions en la matière sont les demi-cantons d'Obwald et de Nidwald, qui affichent chacun un taux impressionnant de 0.9% de personnes sans emploi.
Cependant, les Romands ont eux aussi bénéficié de cette embellie du marché du travail, notamment les Valaisans. C'est en effet leur canton qui affiche la plus forte diminution, avec un recul de 0.5 %. Genève et Neuchâtel comptent respectivement 52 et 49 chômeurs en moins qu'au mois de mai, et les cantons de Fribourg et du Jura enregistrent une baisse de 0.1 %. Cependant, le bilan est moins positif dans le canton de Vaud, où le taux de chômage n'a pas bougé. Il reste à 4.6 %, ce qui correspond à 17'116 personnes en recherche d'emploi. Le Canton de Genève détient toujours le record de Suisse de chômage avec 5.4% d'inscrits aux offices régionaux de placement, soit 12'741 personnes.
Ce mois de juin reste néanmoins très positif pour les demandeurs d'emploi, notamment pour les 15-24 ans. En effet, dans cette tranche d'âge, on enregistre une baisse de 2.9 % de chômeurs dans toute la Suisse.
Cette belle reprise s'explique notamment par une explosion d'offres d'emploi dans certains secteurs. L'hôtellerie et la restauration sont toujours en pleine expansion, avec une augmentation de 16.1% dans la création de postes en juin selon les chiffres du Swiss Job Index. D'autres secteurs d'activité affichent également une santé flamboyante, tels que l'expertise fiscale, les assurances et le bâtiment. Les chômeurs cherchant un travail dans ce dernier secteur avaient tout intérêt à être architectes ou ingénieurs. Ces deux professions sont en effet très recherchées par les employeurs à l'heure actuelle, avec respectivement 5.6% et 6.1%, d'offres supplémentaires par rapport au mois de mai.
Christelle Genier
