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Travailler sans stress, c’est possible avec le « slow business » !

Marché de l'emploi -
14 septembre 2016


Travailler sans stress, c’est possible avec le « slow business » !

Bosser dans l’urgence et sous pression est en train de devenir la norme. Mais pour les travailleurs, ce rythme frénétique entraîne bien souvent fatigue, stress et même burnout. C’est pourquoi certaines sociétés ont choisi de ralentir et d’adopter les préceptes du «slow business».

Alors que la majorité des employeurs cherchent la productivité à tout prix, d’autres prennent le contre-pied. En 1999, l’entreprise américaine Basecamp lance le «slow business», un concept de travail plus «relax». Sa philosophie tient dans son crédo «slow grow, stay small» («grandir lentement, rester petit»). Patron et employés bossent entre 10 et 40 heures par semaine, ce qui n’empêche pas la boîte de réaliser plusieurs centaines de millions de chiffre d’affaire par année! Cette réussite a depuis motivé certains employeurs à lever le pied, aussi bien aux Etats-Unis qu’en Europe.

Horaires de travail flexibles

Mais concrètement, en quoi consiste le «slow business»? Il s’agit de ralentir le rythme, ne plus être dans l’urgence permanente et le stress, supprimer la surcharge et les horaires à rallonge, afin d’offrir aux employés une meilleure qualité de vie.

Pour cela, il faut travailler autrement. Les patrons adeptes du concept laissent leurs employés gérer leurs horaires eux-mêmes et faire des pauses quand ils le désirent. Ils leurs donnent aussi plus d’autonomie pour mener à bien leurs missions. Certains employeurs aménagent des espaces détente dans les locaux, d'autres offrent des vacances à volonté à leurs salariés, tant que les objectifs sont atteints. Car avec le «slow business», on ne se préoccupe plus du temps de travail effectif mais bien du résultat.

L’entreprise supprime aussi tout ce qui fait perdre du temps comme les interruptions, les e-mails et les réunions à tout-va. En ayant une vision sur le long terme, elle peut aussi éliminer les tâches de dernière minute qui stressent les employés. Le «slow business» veut créer une ambiance de bureau agréable et positive, mais également favoriser les échanges entre collaborateurs et garantir à chacun un bon équilibre vie professionnelle-vie privée. Le but est bien de remettre l’humain au cœur de l’entreprise et de permettre au salarié d’être heureux dans son job.

Moins de stress mais plus d’efficacité

Mais est-ce que la rentabilité de l’entreprise ne va pas diminuer avec ce rythme plus «cool»? Non, car si cette nouvelle tendance incite à ralentir, elle ne prône pas la paresse pour autant. Le «slow business», ce n’est pas faire moins, mais faire mieux. Lorsque l’on sait qu’on bossant 9 heures de manière ininterrompue, on n’est réellement concentré que pendant 5h30, on comprend mieux la nécessité d’adopter un autre rythme. Car le stress et les horaires trop lourds sont finalement peu productifs. Un employé heureux et détendu travaillera mieux, sera plus motivé et moins souvent malade.

Pas de doute, avec le «slow business», tout le monde est gagnant!

 

Christelle Genier

 
 
 
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