Aujourd’hui, il n’y a pas qu’une seule méthode pour trouver un nouvel employé. Job dating, jeu vidéo, recrutement par affinité, tous les moyens sont bons pour dénicher le profil idéal. Mais une tendance se vérifie de plus en plus, c’est l’importance des réseaux sociaux sur le marché de l’emploi. Et il ne s’agit pas là de réseaux professionnels tels que LinkedIn ou Viadéo, mais bien de Facebook et Twitter.
La raison principale de cet engouement est la fréquentation importante de ces réseaux. 1,3 milliards d’utilisateurs pour Facebook, 284 millions pour Twitter. Pour un recruteur, c’est donc un vivier impressionnant de talents.
En 2013 aux Etats-Unis, 66 % des entreprises ont utilisé Facebook pour recruter, et 54% Twitter. Du côté des candidats, 14,4 millions d’Américains ont eu recours aux réseaux sociaux pour chercher un job.
Le phénomène n’a cependant pas encore pris cette ampleur en Europe. En France, le chiffre des entreprises qui utilisent ces sites pour recruter tombe à 24% pour Facebook et 20% pour Twitter. Le constat est relativement le même en Suisse. Mais si certaines entreprises ont de la peine à s’y mettre, les postulants, eux, apprécient les réseaux sociaux. En France, une personne sur trois utilise ces sites pour trouver un job. Selon une étude de Randstad, elles privilégient Facebook à 55.9 % devant LinkedIn! Twitter séduit quant à lui 16,4 % des sondés.
Les fondateurs de ces réseaux ont bien saisi le gros potentiel que représente le marché de l’emploi et ont décidé de miser dessus. En février, Twitter a lancé une journée européenne de l’emploi, qui a permis de mettre en relation candidats et recruteurs, et à laquelle de nombreuses entreprises ont participé. Sur Facebook, il est désormais possible d’indiquer ses compétences professionnelles sur son profil. La mention des écoles et universités fréquentées est aussi un plus pour se faire repérer par un recruteur. Enfin, en début d’année, Mark Zuckerberg a lancé Facebook At Work, la version professionnelle de son réseau social.
Christelle Genier
