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L'outplacement pour aider les cadres à retrouver un emploi

Marché de l'emploi -
21 février 2013


L'outplacement pour aider les cadres à retrouver un emploi
Selon l'Agence Télégraphique Suisse (ATS), les cadres rencontrent de plus en plus de difficultés à retrouver un emploi. Afin de faciliter leurs démarches, ces derniers font appel à des firmes spécialisées dans le placement de postes hautement qualifiés.
L'outplacement
Ce procédé, mieux connu sous le terme d' "outplacement" est un service de conseil et de support, généralement payé par l'employeur pour aider le cadre licencié à retrouver un emploi. Selon l'ACF Switzerland (Association of Personal & Organisational Change Firms), en 2012, la demande pour ce type de prestation a augmenté de manière significative. La firme zougoise de placement de cadres Grass & Partner relève également une augmentation du nombre des cadres, âgés entre 50 et 54 ans, à passer par un outplacement. Leur part était en baisse jusqu'à l'année dernière, alors que celle des 40 à 50 ans progressait. 
Le secteur bancaire le plus touché
Avec une hausse de plus de 40% par rapport à l'année 2011, les cadres du secteur bancaire sont les plus concernés par l'outplacement. Pour Pascal-Laurent Favre, président de l'ACF Switzerland, cette croissance serait due notamment aux nombreuses restructurations. Les patrons auraient ainsi recours à l'outplacement afin d'atténuer le choc d'un licenciement ne remettant pas en cause les compétences du cadre licencié mais résultant plutôt de la situation de crise à laquelle doivent faire face les entreprises.
Des coûts pour les entreprises
Selon l'ATS, dans la majorité des cas, ce sont les entreprises qui prennent en charge les coûts. Seulement 15% des cadres entreprendraient cette démarche à titre personnel car le service coûte relativement cher. Un conseil d'outplacement de trois mois est facturé entre 15'000 et 25'000 francs, prix qui varie selon l'âge et le degré de spécialisation du candidat. La durée moyenne d'une procédure d'outplacement est d'environ huit mois. Pour Monsieur Favre, ce délai relève non pas d'une pénurie de postes mais plutôt d'un processus de recrutement plus long et exigeant de la part des employeurs.

Source : ATS

SB
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